Ce jeudi soir au conseil communautaire, l’ensemble des conseillers a jugé la situation « inacceptable », « brutale », « désastreuse ». « Nous devons reprendre les négociations avec le rectorat via la Région et les maires du Creusot et de Montceau » avançait Marie-Claude Jarrot. « Nous allons nous battre » assurait David Marti, président de la CUCM.
Vœu de la Communauté urbaine Creusot Montceau.
Non à la disparition
des BTS tertiaire de la CUCM
Les élus de la Communauté urbaine Creusot Montceau refusent la disparition du BTS comptabilité-gestion (CG) du lycée Henri Parriat de Montceau-les-Mines, ainsi que la mise en alternance du BTS support à l’action managériale (SAM) du lycée Léon Blum du Creusot.
Ces annonces brutales de la part du Rectorat, illustrant la baisse de moyens accordés à l’Éducation nationale, n’ont été concertées ni avec les équipes des lycées, ni avec les élus locaux. Elles viennent à rebours de l’action engagée par la CUCM depuis des années en faveur de la démocratisation de l’enseignement post-bac. Ces établissements sont pleinement intégrés au sein du campus Sud Bourgogne dont les principaux acteurs ont également rappelé leur attachement à ces BTS.
En effet, ces formations ont fait la démonstration de leur intérêt sur le territoire :
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elles accueillent une majorité des jeunes issus de bacs professionnels et technologiques, souvent des jeunes filles,
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elles répondent fortement à un public qui n’auraient, dans bien souvent des cas, pas la possibilité de suivre des études ailleurs et autrement,
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elles affichent de bons taux de réussite, de bonnes statistiques en matière de remplissage et d’insertion sur le marché du travail,
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elles offrent la possibilité d’un réel accompagnement individuel, quand la période de crise sanitaire montre précisément en quoi des études en proximité peuvent être mieux source de réussite.
De surcroit, au-delà des inégalités sociales dans l’accès à la formation qu’une telle décision renforce, elle indigne également dans le peu de considération d’un développement harmonieux de la formation en matière d’aménagement du territoire de l’Académie de Dijon et plus largement de Bourgogne-Franche-Comté. En effet, ces BTS tertiaires sont les deux seuls de tout un bassin de près de 135 000 habitants.
C’est pourquoi leur mise en danger est aujourd’hui incompréhensible.
Ainsi, les élus de la Communauté urbaine Creusot Montceau
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demandent un dialogue renouvelé avec le Rectorat de Dijon, puis la Région Bourgogne-Franche-Comté sur le devenir de ces formations
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exigent un réexamen de la situation de ces deux formations
Et quand MC JARROT, tient un discours de désaccord, d’ailleurs justifié, elle ne lâche rien, on lui à volé son os elle ira jusqu’au sacrifice pour le récupérer et je n’aimerais pas être le toutou administratif qui le lui a piqué, c’est un combat juste MCJ, nous sommes avec vous pour nos gamins et l’avenir de la formation sur la CCM qui rayonne bien au-delà. merci
grandezoreilles
L’ Égalité des chances c’est aussi défendre nos BTS !
Alors que le président de la République
dit vouloir « réparer l’ascenseur social » et lance à Paris le « chantier de l’égalité des chances », le rectorat de l’académie de Bourgogne décide de supprimer les BTS tertiaires de Monceau et du Creusot.
Monsieur Macron découvre qu’il n’y a qu’un seul fils d’ouvrier aujourd’hui parmi les élèves de l’ENA. Les choses n’ont guère changé depuis 30 ans. Lorsque j’étais étudiant à Sciences-po Lyon, nous n’étions que deux fils d’ouvrier dans ma promotion.
Hier, le conseil communautaire a adopté à l’unanimité un vœu pour défendre nos BTS. Je suis intervenu pour dire que leur suppression serait un mauvais coup pour notre territoire, pour nos jeunes et leurs familles et va encore augmenter la hauteur des marches pour celles et ceux qui doivent prendre l’escalier.
Mais pourquoi vouloir à tout prix que des enfants d’ouvriers fassent Sciences Po ?
Peut être que ces familles et ces enfants pensent qu’il y a mieux ou plus intéressant à faire de leur vie professionnelle ? A ce titre, quelle est l’image des écoles Sciences Po et des personnes qui en sortent ? Que font elles ? Quelles sont leurs métiers concrètement ?
En répondant à ces questions, on peu comprendre que ce type de formation et de futur ne les intéressent pas.