Le confinement change pour beaucoup d’entre nous nos manières de nous alimenter. La razzia sur les pâtes avant le 17 mars dernier, par peur de manquer, en est une preuve. Mais bon ce serait comme manger des patates lundi, des patates mardi, des patates mercredi, des patates jeudi, des patates vendredi, des patates samedi et, dimanche, des pommes de terre.
Il est possible de varier les plaisirs, en particulier avec les producteurs locaux comme le propose Creusot-Montceau transition (lire par ailleurs).
La Ferme de Saint-Vallier malgré la pandémie du coronavirus poursuit son activité, directement du producteur aux consommateurs, même si « le confinement perturbe notre fonctionnement » avoue Hubert Beaudot.
Difficile désormais de partir en tournée sur Paris ou d’autres départements sur plusieurs jours. « Déjà, on ne trouve pas d’hôtels et encore moins de restaurants, alors nous recentrons nos ventes et livraisons localement » explique le globe-trotter de la viande charolaise. « Ces derniers temps, les clients n’osaient même plus nous rencontrer, il fallait déposer les colis devant la porte et ils payaient par virement ». La prochaine « virée » parisienne a été annulée.
Même conduire les bêtes à l’abattoir à Paray-le-Monial risque de devenir problématique. « Les animaux sont regroupés chez Feder au Magny avant de se rendre à Paray. Mais on sent bien que les transporteurs se posent des questions, les chauffeurs pourraient faire jouer leur droit de retrait. C’est la même chose pour le retour des carcasses » estime Hubert Beaudot.
Pourtant, les fêtes de Pâques se profilent et pour la Ferme de Saint-Vallier, c’est logiquement une période intense en vente. « Alors nous organisons une vente à la ferme (boeuf, agneau, veau, porc) le vendredi 10 avril 2020 (9h30 – 12h et 14h – 18h) » précise-t-il. Et peut-être y aura-t-il d’autres producteurs dans la cour, « nous pouvons en accueillir trois, pas davantage ».
Jean Bernard
Toutes les infos utiles sur le site
i have a dream, si cette saloperie de virus mortel peut nous rendre ce service: redécouvrir nos paysans, nos artisans la Vie est bien toujours et toujours plus forte.
les GS c’est bien mais les employés sont peu considérés niveau salaire, postes souvent coupés donc frais et suivant le gérant c’est l’enfer ou le bonheur, le paternalisme édulcoré de ses entraves est une façon de travailler enrichissante pour tous.
dans la mesure du possible faites travailler nos distributeurs locaux, petites épiceries et ils ne demandent que cela avec un peu de reconnaissance (j’en profite pour dire merci à l’épicerie du canal à Ecuisses qui livre nos grands parents)
oui i have a dream, remettre dans la lumière nos « petits commerces » que la GD a essayé d’éliminer tuant ainsi nos communes.
haut les cœurs.
grandezoreilles