Le coronavirus n’a que faire des gens dans le besoin mais confinement ou pas, les gens dans le besoin ont toujours besoin d’aide et les Restos du coeur à Montceau-les-Mines répondent toujours présents comme ils le font depuis des années.
Dans leurs nouveaux locaux à l’ancienne école de Bellevue inaugurés en octobre dernier, la distribution alimentaire n’a pas cessé avec l’arrivée du coronavirus. Deux fois par semaine, ce sont 120 personnes qui viennent au « ravitaillement » et treize bénévoles dont la présidente Françoise Clinard qui les reçoivent avec coeur.
Evidemment, les barrières sanitaires exigent une organisation particulière. On entre d’un côté, on ressort de l’autre et toujours à distance réglementaire. En revanche, le côté convivial tant apprécié des bénéficiaires, celui du salon pour y partager un café, entre autres, a été supprimé à cause du confinement. Ce n’est plus qu’une question de temps…
En attendant, le coronavirus, indépendamment des malades, provoque incontestablement une baisse du pouvoir d’achat parmi la population du Bassin minier. Des familles se retrouvent soudainement, elles aussi, dans une période délicate.
« Ce sont les assistantes sociales qui nous les envoient. Nous faisons donc du dépannage en relation avec la maison des solidarités et les centres d’action sociale de Montceau et Saint-Vallier » explique la présidente. Ce qui représente environ 120 personnes.
Pas de concerts avec le festival des lycéens, ce sont 30 000 euros en moins
Pour l’heure, pas d’inquiétude sur la nourriture et les produits de premières nécessités. « Nous avons beaucoup de chance, Géant Casino à Montceau et Maximarché à Blanzy nous donnent leurs invendus et ce ne sont pas des produits périmés » précise Françoise Clinard. Même Abis Agrumes à Saint-Vallier a livré 35 caisses de 15 kg d’oranges.
Mais dans l’immédiat, les bénévoles se plaignent de ne pas avoir de masques, de véritables masques, « pas ceux envoyés par le Département qui viennent de Charlieu », disent-ils. « Ils ressemblent plus à des serpillères » ajoutent-ils encore. « Et ils font mal aux oreilles ». Alors ils se débrouillent chacun de leur côté pour en trouver. « Ce serait bien qu’on pense à nous » s’emporte la présidente sinon nous ne pourrons plus assurer la distribution ».
Bientôt va surgir un autre problème tout aussi important. En effet avec le confinement, tous les spectacles ont été annulés et les Restos comptaient énormément sur le festival des lycéens et les trois concerts prévus jeudi soir à Autun, samedi à Montceau-les-Mines et le 6 mai à Chalon-sur-Saône. « Ce sont 30 000 euros qui nous passent sous le nez » note la présidente. Sans compter le Boeuf mucical des Galipotes de ce vendredi, lui aussi à la trappe.
Il faudra assurément trouver d’autres « sources de revenus ».
Jean Bernard
J’espère sincèrement que la municipalité leurs trouvera des masques c’est sûr qu’ils devraient aussi êtres prioritaires. Quant à la baisse de leurs budget, les événements culturels étant annulés il va falloir trouver d’autres alternatives « innovation est le maître mot en ces temps très difficiles ».
Mais j’ai coeur à croire qu’ils vont relever le défi et donné tout ce qu’ils peuvent pour atteindre leurs objectifs.
J’ai eu l’occasion de collaborer un petit moment avec eux, ce sont vraiment des personnes généreuses, touchantes et pleines d’humour.
Coucou a Françoise, Jacky, Gérard et Gérard, Marie et Patrice et tout les autres que j’ai oublié ou que je ne connais pas.
Votre engagement chaque année est lourd de sens.
Chapeau à l’équipe des bénévoles prenez soin de vous malgré les difficultés ,courage aussi aux bénéficiaires qui souffrent !