L’actualité est double. D’une part les syndicats, CFDT, CGT et FO de la communauté urbaine Creusot Montceau déplorent les conditions de travail suite aux changements successifs de direction « qui ont conduit à des réorganisations intempestives ». Conscients que certains changements sont nécessaires pour s’adapter aux différentes contraintes et gagner en efficacité, les organisations syndicales regrettent qu’ils se fassent « au détriment de notre qualité de vie au travail ».
D’autre part, ce jeudi soir, au centre technique de la CUCM à Saint-Vallier, au conseil communautaire, il a été question de la nouvelle organisation du travail des agents « qui se met en place progressivement » indique dans une lettre ouverte aux agents, David Marti, président de la CUCM et chef du personnel (lire plus bas).
De toute évidence, même si le dialogue n’est pas rompu, la dernière entrevue entre les syndicats et le président, est restée lettre morte.
La tension et la grogne sont désormais palpables chez les agents qui ont accueilli jeudi soir les élus communautaires sous des applaudissements. Aussi, les syndicats avaient déposé un préavis de grève pour le 2 juillet, jour de l’arrivée du Tour de France au Creusot. Une date symbolique.
Ce vendredi, les agents de la communauté urbaine sont donc en grève. « Tous les services sont touchés » annonce Frédéric François, secrétaire général FO. Quant aux conséquences, il est pour l’heure difficiles de les mesurer.
Autant le personnel a accepté le passage aux 1607 heures au plus tard le 1er janvier 2022, en revanche, « nous contestons la suppression de certains acquis sociaux symboliques comme le mois du bon soldat au moment du départ à la retraite, la seule reconnaissance de toute une carrière car nos pensions de retraite sont faibles. Un agent qui a collecté les ordures ménagères durant des années, par tous les temps, part avec une pension d’environ 1 200 € », font savoir les syndicats.
« Je ne sui pas favorable aux 1607 heures » admet David Marti. « Nous les appliquerons seulement quand nous serons obligés de le faire. Tout cela ne se fait pas sans douleur, les discussions sont encore ouvertes » précise-t-il.
En attendant, « nous voulons faire entendre notre ras le bol et ce 2 juillet, nous avons choisi de nous mobiliser » relancent les syndicats.
Jean Bernard
Je soutiens les mecs qui font grève mais faut pas faire cela sur une seule journée mais sur une semaine entière si vous voyez que les chose n’avance pas .
Chez les rippeurs cela pour être simple ne pas faire de ramassage la semaine prochaine c’est aussi simple que cela .
Pas de ramassage pourrait avoir un impact si les décisions prises ne sont pas les bonnes .À bon entendeur.
Pour faire grève peut être faudrait il déjà travailler
Bravo Mesdames et Messieurs, totalement avec vous. Défendez vos acquis et veillez à ce que vos droits soient préservés.