En France, la date du 2 septembre 1945 demeure souvent oubliée. Pourtant, elle dit beaucoup de ce que fut le combat car l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ne s’est pas arrêtée aux ruines de Berlin.
Ce mardi, au monument aux Morts, place de l’église, la ville de Montceau-les-Mines a commémoré cette date où sur le pont du cuirassé Missouri, un silence pesait sur la rade de Tokyo. Quelques signatures dont celle du général Leclerc, actaient la capitulation du Japon. Elles mirent fin à la guerre la plus terrible que l’humanité n’avait connue. Une guerre douloureuse pour le Japon qu’il paya de l’anéantissement de deux villes par les bombes atomiques.
« En ce 80e anniversaire, ce souvenir nous parle avec une force singulière alors que les tensions s’accroissent en Europe, en Asie comme en Océanie, dans les divisions d’un monde nouveau » indiquait Marie-Claude Jarrot en lisant le message de Patricia Mirales, ministre déléguée du ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants.
L’histoire nous enseigne que la fin d’une guerre ne suffit pas toujours à faire naître une paix véritable et que les conditions d’une paix mal assurée peuvent contenir les germes de conflits futurs.






