Commémorer la mort du général de Gaulle le 9 novembre à Montceau-les-Mines est devenue plus qu’une tradition, un rite depuis 2014 auquel est très attachée Marie-Claude Jarrot.
Ce mardi soir, au monument des Fusillés, la cérémonie a rassemblé un nombre important d’hommes et de femmes pour qui, le général de Gaulle, « c’est une histoire de Résistance, une histoire de combats, de valeur et de grandeur » rappelle madame le maire.
Pas question cependant, même en cette période de campagne électorale, de laisser croire, « ce serait même un erreur » dit Marie-Claude Jarrot, que de Gaulle serait une bondieuserie qui « ferait du général un saint de vitrail revisité par l’art de Saint-Sulpice ».
Son parcours donne justement une autre idée de la puissance de l’homme et gardons en mémoire celle de ceux qui l’ont connu, « à moins que nous prêtions l’oreille à quelques sons abjects d’un révisionnisme éculé, les partisans de Vichy » fait remarquer le maire. « Parce que de Gaulle aspire à la lumière du jour. Du grand jour. Son parcours est celui d’un homme de l’armée, puis d’un homme d’Etat. Il est aussi celui d’un homme de lettres. Des lettre qui appellent au devoir ».
En 1947, il disait : « C’est alors que la France libre prit en main tous les pouvoirs, autrement dit, tous les devoirs ».
« L’essentiel de Charles de Gaulle est dans cette phrase » mentionne Marie-Claude Jarrot.
De Gaulle est un esprit clairvoyant avec une plume autant mystique que romanesque. « Il est ce roman de la France ».
J.B.