Ils ne sont pas venus à Montceau-les-Mines et notamment à Parriat pour flâner au bord du lac du Plessis ou profiter essentiellement de la quiétude d’une ville de province. L’objectif des élèves de première année CPGE qui ont obtenu un bac pro, est avant tout d’accéder au bout de trois années aux grandes écoles comme polytechnique ce qui nécessite un lourd investissement personnel. Cette classe préparatoire est un ascenseur social dont le lycée Parriat est une référence en la matière.
Comme le veut la tradition, la municipalité de Montceau a accueilli les élèves de cette classe préparatoire non seulement pour leur souhaiter la bienvenue mais également dresser un état des lieux d’une commune qu’ils ne connaissent pas ce dont se sont chargés les élus, Gérard Gronfier, Sylvie Lukowitz et Jocelyne Buchalik en présence de Pascal Villette, proviseur du lycée Parriat.
Le premier adjoint a donné le ton pour décrire Montceau-les-Mines, « une ville de sangs mêlés, de cultures partagées, d’une histoire assez récente mais aussi une ville de la mémoire, une ville des combats, une ville de Résistance et une ville d’ambition ».
Quand les élèves de la classe préparatoire aux grandes écoles en auront le temps, ils découvriront un cadre de vie attrayant avec le port de plaisance situé en plein centre-ville, son marché plus que centenaire, les nombreux commerces et toutes les infrastructures sportives et culturelles sans oublier le non moins célèbre lavoir des Chavannes ou encore le musée de la mine à Blanzy.
Ils ont donc trois ans pour se familiariser avec Montceau-les-Mines et qui sait, un jour, une fois un diplôme d’ingénieur en poche, revenir dans la région qui a lancé leur carrière.
J.B.