Le mal est récurrent. Les annonces se succèdent bien plus vite que le thermomètre ne remonte. Les fermetures de classes seront bientôt aussi nombreuses que les camions qui circulent sur la RCEA et dont le bruit sourd résonne dans la cour de l’école Pasteur au quartier de Rozelay à Ciry-le-Noble.
Ce jeudi matin alors que le givre recouvre les prés, le maire de Ciry-le-Noble accompagné de son conseil municipal, est en colère. Alain Robert, les parents d’élèves, les enseignants, la commune de Perrecy-les-Forges, tous sont réunis dans la cour pour montrer leur opposition à la possible fermeture d’une classe à l’école élémentaire Pasteur.
Aujourd’hui l’école compte trois classes à double niveau avec un total de 51 élèves dont 14 sont en difficulté. A la rentrée prochaine en septembre 2022, Pasteur pourrait perdre quelques éléments et tomber à 48 élèves. Un indicateur suffisant aux yeux de l’Education Nationale pour supprimer une classe et réunir ainsi 24 élèves par classe. « Que les professeurs des écoles se débrouillent avec » grogne une maman.
Face à cette situation, le maire compte sur la mobilisation générale de la commune. Bien sûr, il a écrit au DASEN (directeur académique des services de l’Éducation nationale) pour lui signifier son opposition à l’éventuelle suppression de classe. Il peut également compter sur le soutien de l’opposition et notamment Jean-Charles Diry, lui-même inspecteur d’académie à Lyon. « Fermer une classe, c’est dangereux pour une commune, alors il faut montrer les dents » déclare-t-il.
Ciry-le-Noble et Rozelay partagé avec Perrecy-les-Forges, veulent continuer de vivre. Une classe qui disparaît et c’est une mort annoncée à petit feu du quartier.
Jean Bernard
Non à la fermeture de la classe
Nous soutenons les parents d élèves