On voudrait opposer les parents d’élèves du quartier de Rozelay à ceux du bourg à Ciry-le-Noble qu’on ne s’y prendrait pas autrement. C’est du moins l’impression qu’a donné la petite mobilisation vendredi en fin d’après-midi devant l’école maternelle du bourg.
Pourtant, à Ciry, au quartier de Roselay comme au bourg, la directrice de l’Education nationale projette de fermer une classe chez l’un comme chez l’autre.
Pour rappel, à Rozelay il est prévu de fermer la classe à l’école maternelle. Mais pour ne pas voir disparaître carrément les deux écoles, la municipalité a décidé de fusionner Jean Macé avec Pasteur et concentrer maternelle et élémentaire à Jean Macé. Dans le même temps, il est aussi prévu ou plutôt envisagé, de supprimer un poste d’enseignant à la maternelle du bourg.
Des parents d’élèves du bourg s’étonnent de la tournure des événements, « il n’y a rien de logique. L’idéal serait de ramener les enfants des écoles de Rozelay aux écoles du bourg » estiment des parents. « Mais on ne nous demande rien, on ne nous demande pas notre avis. Ce serait bien que le maire nous écoute » poursuivent-ils. « L’école à Rozelay pourrait devenir un centre de loisirs, sans compter que la cantine est au bourg, ça éviterait les navettes ».
Des parents inquiets également des informations du directeur de l’école primaire du bourg, « il est déjà prévu la fermeture d’une classe à la rentrée 2026/2027 ». Pas très réjouissant, effectivement.
Pour l’heure, Guillaume Boulade, inspecteur de l’Education nationale du secteur Montceau, doit « rencontrer les parents d’élèves de la maternelle du bourg le 21 février » indique le maire alors que les décisions de supprimer ou maintenir des postes doivent être rendus le 20 février. Tout est donc envisageable.
J.B.
