Deux genres totalement différents même très différents ce dimanche à la Briqueterie à Ciry-le-Noble pour finir un week-end en pente douce et sur les ailes du soleil couchant.
La Briqueterie n’a donc rien à envier à la Villa Perrusson à Ecuisses. Le charme de l’une et de l’autre opère toujours avec romantisme et enchantement qui sont de vraies liaisons dangereuses qu’on aime y rencontrer sans arrière pensée.
Du charme mélodieux, Swing folie en a dégagé à profusion aux sons des guitares de Joseph Bijon et Eric Foucard, de la contrebasse de Nicolas Minard et de l’accordéon d’Eric Bijon. Comme se répand le doux parfum d’une femme amoureuse, envoûtante, prête à swinguer de tout son corps sur du jazz manouche.
Des compositions, des transcriptions avec au bout des doigts cette musique qui s’offre au public. La musique c’est un don de l’existence. Elle est là pour réjouir, pour offrir, nous guérir. Elle émerveille nos sens. (sur le site du groupe).
Juste le temps de transformer le poulet en saucisse comme Jésus avec l’eau en vin pour bien caler les esprits voraces et la scène de la Briqueterie accueille une drôle de troupe, les Trivials chroniques, des Chalonnais comme leurs prédécesseurs. De la comédie sans être musicale et même bien plus. Décalé dans le ton, dans le genre et la mise en route, sans clé de sol ni de fa et encore moins d’ut. Un trousseau sans clés mais non sans tonalité. Du burlesque chanté et joué. Détonnant, surprenant, ni académique mais un brin sarcastique qui a bien fait rire les grenouilles.
Et sans le savoir ou presque, le public venu nombreux, a participé à récolter des fonds pour l’association Gen&Zic qui aide la recherche médicale sur une maladie rare, le glycogénose de type 1 A. C’est une anomalie de séquence de l’ADN qui conduit à l’absence de production de glucose par l’organisme.
Une belle fin de week-end à la Briqueterie.
Jean Bernard