Cinéaste est une passion qui conserve et même davantage car « faire du cinéma implique de la rigueur, un esprit artistique et faire preuve preuve de cohésion dans l’équipe de tournage », souligne le président du Ciné Caméra Club Montceau, Casimir Kielbasa en ouverture de l’assemblée générale de l’association.
Un bémol quand même après ces belles paroles, « nous venons de passer une année particulière avec le déménagement du Magny où nous étions très bien, où nos activités tournaient bien, pour aller vers une salle provisoire qui l’est toujours, san pouvoir, à ce jour, développer pleinement nos activités » ajoute-t-il.
Restreints dans l’espace, les cinéastes amateurs ne le sont pas dans l’esprit et des projets foisonnent en 2024. D’ailleurs l’association n’a jamais compté autant de membres, elle frôle les cinquante adhérents.
2024, venons-y et même très vite car janvier est déjà avec son plat de résistance, à savoir, la diffusion vendredi 19 à l’Embarcadère du film « Au temps des gueules noirs », un film « qui nous occupe depuis sept ans » rappelle Roland Quenouille, chargé des relations avec la presse et à l’origine du projet.
Ce film très attendu estampillé Ciné Caméra Club Montceau sur un scénario co-écrit par Vinicio Bertocci, Daniel Bouton et Casimir Kielbasa, raconte l’après-guerre à Montceau. Deux enfants parisiens, Alicia et Mathias viennent en vacances à Montceau-les-Mines chez les grands-parents. Maria, leur grand-mère leur fait visiter la cité minière.
Avant de donner le premier tour de manivelle, il a fallu du temps, beaucoup de temps, passer entre les gouttes de la covid, pour réunir des archives. « L’accent est mis sur les associations sportives et culturelles de Montceau, que quoi raviver de nombreux souvenirs » fait remarquer Roland Quenouille. « Nous ne sommes pas un Claude Lelouch ou un Kad Merad » poursuit-il mais « le film de deux heures propose une formidable saga de notre jeunesse à Montceau ».
« Un gros effort de communication a été fait autour de l’événement. Vingt résidences seniors sur notre bassin de vie ont été contactées et les résidents sont déjà enchantés d’assister à la projection » annonce Casimir Kielbasa.
J.B.
Tout savoir sur le fils « Au temps des gueules noires »