Information de la préfecture de Saône-et-Loire.
Le préfet rappelle ses précédentes alertes sur la problématique des chiens divagants.
Depuis plusieurs semaines des dommages épars mais récurrents sont déplorés sur les troupeaux domestiques de Saône-et-Loire.
Si pour une part de ces attaques, l’expertise de l’office français de la biodiversité n’exclut pas la responsabilité du loup, d’autres, qui sont également caractéristiques d’un grand canidé, sont imputables à des chiens qui divaguent. C’est le cas notamment pour les deux attaques survenues sur une même exploitation de la commune d’Etrigny ces derniers jours, les chiens à l’origine de ces attaques ayant été formellement identifiés.
Le préfet en appelle donc à la vigilance des propriétaires de chiens et il rappelle que leur responsabilité peut être engagée pour l’indemnisation des dommages causés par leurs chiens sur les troupeaux.
En cas de non-respect des mesures propres à empêcher la divagation des chiens, il peut être ordonné leur mise en fourrière et le cas échéant leur euthanasie.
Le préfet invite également les éleveurs à protéger leurs troupeaux face aux risques de prédation. Il rappelle que, dans le cadre du plan loup, le ministère en charge de l’agriculture accompagne financièrement les éleveurs pour la mise en place de mesures pérennes de protection de leur troupeau. L’achat et l’entretien de chiens de protection ainsi que l’achat de clôtures électrifiées sont finançables à hauteur de 80 %. Le préfet incite les éleveurs à répondre massivement aux appels à projets correspondant et souligne que les moyens de protection sont tout autant utiles pour se prémunir des chiens divagants.
