Communiqué d’André Accary, président du Département de Saône-et-Loire Motion de censure : « J’en suis malade »
L’inquiétude de ces derniers jours quant à la situation financière de notre pays est montée d’un cran ce lundi avec la menace de censure du gouvernement Barnier par les extrêmes. J’en suis malade.
En refusant de voter le projet de loi de finances de la sécurité sociale, des parlementaires ont fait le choix de précipiter la nation dans un abime sans nom, bien pire que le chaos actuel dans lequel la France se trouve.
Comme l’a dit le Premier Ministre lundi après-midi en ayant recours au 49.3, il appartient «maintenant aux députés de décider si notre pays se dote de textes financiers responsables, indispensables et utiles à nos concitoyens ou alors si nous entrons en territoire inconnu ».
Quelle inconscience de la part de ces parlementaires qui s’apprêtent à voter une motion de censure pour faire tomber le gouvernement Barnier ! Installés bien confortablement dans leurs fauteuils rouges, ces derniers ont-ils pris la mesure des conséquences pour les Français? NON. Parce qu’avec cette décision des extrêmes, nous allons entrer dans une crise financière aux conséquences gravissimes pour les plus modestes. Les marchés financiers vont s’emballer, les taux d’intérêt vont exploser et nous conduire tout droit à la faillite.
Qui va payer les pots cassés de cette irresponsabilité ? Vous ? Nous ? Tout le monde, à commencer par les plus modestes pour lesquels nous ne pourrons plus agir !
Dans leurs beaux discours, les extrêmes jurent que non, que ça ira mieux après ! Bien facile pour eux qui ne sont pas confrontés au terrain, bien loin des réalités de la vraie vie. C’est facile de faire valoir une vérité qui n’en a que le nom ! Notre pays est à bout de souffle, les Départements se démènent pour faire face pour les personnes âgées, les personnes handicapées, pour la protection de l’enfance, pour les familles etc. parce que les Départements ont la compétence des solidarités. Comment ferons-nous demain pour répondre aux besoins en étant en faillite ?
Même si je m’engage à ce que la collectivité départementale fasse tout pour minimiser les conséquences, nous ne pourrons pas faire face très longtemps, même si je présente la facture à ces parlementaires irréfléchis, bien confortablement installés, qui agissent pour leurs intérêts personnels et non pour les concitoyens !
Impuissant face à cette catastrophe annoncée, je vous le dis ce soir en toute sincérité, j’en suis malade !
Monsieur le Président vous Avez entièrement raison car les extrêmes n’ont pensé qu’à leurs égos surdimensionnés ignorant ainsi l’intérêt des Françaises des Français et de la France.
Ils ont beau courir de plateaux en plateaux de télévision pour tenter d’expliquer que cela ne mène pas à la catastrophe ils mentent .
Je penses que 40% des modérés du rn ne leurs pardonneront pas cette faute morale .
Je ne suis pas de ceux à plaindre mais je pense aux plus démunis aux personnes âgées aux handicapés
qui feront bien les frais de cette irresponsabilité.
Sans oublier la lourde responsabilité de lfi qui n’agit pas dans l’intérêt du pays mais seulement avec le rêve du grand soir.
La catastrophe c’est d’avoir nommé un premier ministre et un gouvernement qui n’ont fait que 10% aux législatives. Le vrai désastre, c’est déjà celui-ci. Un réel déni de démocratie. La catastrophe financière est déjà là, avec 7 ans de macronisme adoubés par la droite, qui vient désormais pleurer sur son sort. A force de courir derrière le RN, Mme LE PEN vous a bien eu. Tous les élus locaux pleuraient quand le budget a été présenté du fait des nombreuses coupes demandées aux collectivités, mais aujourd’hui il faudrait sauver le soldat Barnier. Que l’on ne nous parle pas d’engagement au service de la population. Assumez cette situation. L’ensemble des élus locaux de Saône-et-Loire, dont vous, souvent de droite, avez cautionné ce mépris face aux résultats du vote exprimés aux dernières législatives. Arrêtez de vous plaindre et mettez vous au boulot plutôt que de couper des petits rubans, cumuler des mandats (Président du Département, adjoint, exécutif d’une intercommunalité, et j’en oublie encore sans doute), et manger les petits buffets aux frais du contribuable.