Carte postale – Mont-Saint-Michel : la baie aux touristes

 

Du parking, à 3 kilomètres de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, la statue de cuivre de l’archange Saint-Michel semble bien frêle, perchée sur le clocher. Elle pèse pourtant 520 kg et mesure 4,5 mètres. Elle a été réalisée en 1897 par le sculpteur Emmanuel Frémiet à la demande de l’architecte Victor Petitgrand qui voulait couronner la nouvelle flèche de 32 mètres. L’archange Saint Michel a été restauré en 1987.

Depuis 1979, le Mont-Saint-Michel est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et cette année, en 2023, on fête le millénaire de l’abbaye, un bâtiment érigé en 1023 par les moines bénédictions.

Pour ce week-end de l’Ascension, le Mont-Saint-Michel a, pour ainsi dire, été pris d’assaut par les touristes du monde entier. Dans les ruelles qui grimpent à l’abbaye, on y entend toutes les langues. Un Américain de Boston, avec sa femme colombienne, vient pour la huitième fois. Il ne s’en lasse pas. Dans la foulée, il descend à Monaco.

En 2022, ce site touristique a été le plus fréquenté de France après Paris avec 2.8 millions de visiteurs.

Il est vrai que le Mont-Saint-Michel est aussi célèbre voire désormais davantage en Normandie que les plages du débarquement. Le site est comme hors du temps, un peu comme le prix d’une omelette de la Mère Poulard. Le folklore se paye au prix fort. Pas d’omelette sans casser les oeufs à moins de 40 €.

Si vous passez dans la Manche en Normandie, le Mont-Saint-Michel est à visiter absolument, au moins une fois dans sa vie. L’omelette n’est pas obligatoire. En revanche les 300 marches à gravir, difficile d’y échapper.

 

J.B.