Ce n’est pas forcément compliqué mais rien est simple en politique d’autant plus quand vous êtes maire d’un commune de 6 500 habitants en périphérie de Montceau-les-Mines qui prend toute la lumière sur elle. « Et pourquoi Montceau a droit à l’action coeur de veille et pas nous ? » s’interroge un commerçant.
« Responsable de rien, coupable de tout » s’exprime ainsi Hervé Mazurek à la grosse poignée d’habitants venue participer à la réunion de proximité initiée par le maire. « Vous ne faites pas, on vous le reproche, vous faites et vous voyez le résultat. Mais on ne pourra pas me reprocher de ne pas l’avoir fait » analyse-t-il lucidement avant de prendre la parole
Etre maire, « c’est passionnant » dit-il à la petite assemblée mais les méandres qui conduisent à la décision, aux résultats, aux aléas, aux contre-temps, aux échecs aussi, trop peu en connaisse les rouages et forcément les raisons.
Expliquer, répéter, expliquer à nouveau, se répéter, voilà la mission d’un premier magistrat. Hervé Mazurek le fait sans sourciller, même devant une faible assistance. « Je suis heureux d’être là » sous les platanes du square du parking de l’EVA.
Le centre-ville est toujours source de discorde permanente. Et pourquoi ci et pourquoi ça et pourquoi pas comme ci et pourquoi pas comme ça…
Tout est question et c’est facile à dire, de bon sens et de finances. Avec un budget de 10 M€ dont 70% sont consacrés au fonctionnement, reste 3 M€ pour l’investissement.
Hervé Mazurek a donc énuméré ce qui a été réalisé ces derniers temps, ces dernières années. Au sujet précisément de l’aménagement du centre-ville, « on ne sait pas ce qu’on va faire mais on sait ce qu’on ne fera pas, notamment mettre en sens unique la rue Jean Monnet, là où précisément se déplace l’activité par rapport à la rue Joseph Lambert » déclare-t-il.
D’où l’opportunité de lancer une enquête publique d’ici un mois.
Le monde change, Blanzy également tout en s’adaptant aux nouvelles exigences. C’est conserver la Poste, les banques, la caserne des pompiers, tenter de ramener au moins deux médecins généralistes supplémentaires « même si nous n’avons plus de dentistes, sujet sur lequel nous n’avons rien vu venir » avoue le maire.
Blanzy, au rythme qui est le sien, se transforme. C’est la traversée par la RCEA à double voix avec des travaux après 2022, la possibilité d’étudier des voies douces comme le long du canal en direction de Montceau. « Mais pour l’instant, je ne suis pas écouté » regrette Hervé Mazurek.
Mais c’est déjà l’éclairage public, plus moderne, plus intelligent et au final, moins coûteux; la vidéo-protection devant l’EVA, au gymnase de la Verrerie, dans les cours d’écoles pour garantir une meilleure tranquillité.
Quant aux riverains, la sécurité, notamment routière, reste l’une des principales préoccupations. La vitesse excessive demeure un fléau prégnant. Chacun a sa petite anecdote, chacun évoque son problème particulier. Le maire écoute. Tout ne sera pas résolu mais tout sera étudié avec attention.
Jean Bernard
Blanzy ville morte depuis plusieurs années (…)
Je ne suis pas d’accord.
En tant que blanzynoise je trouve que le maire oeuvre beaucoup pour les familles.
Certes les commerces tendent a disparaître mais cest le cas de bcp de communes.
Pour les animations on a les communes alentours.
Cher Jean M…,
Encore une allégation gratuite et complètement fausse qui vous rend publiquement ridicule, une fois de plus.
(…)
Bien à vous,
MicMont
Vers de militons pour Jean M. parce qu’on s’demande bien c’est qui qu’est mort…
« Aujourd’hui j’garde mon queulot,
Et c’est parti pour les Mirauds,
Si j’tiens encore sur mes gambettes,
On poussera à la médiathèque,
Après j’débranche mon sonotone,
Car le queulot a saxophone,
Sorti du cours l’est épuisé,
Y m’réclame un p’tit goûter,
Ce s’ra une pause au Coquillage,
Car ici aucun orage,
J’ai qu’une envie faire mes bagages,
Fuir Montceau et ce carnage,
C’est décidé j’vais m’envoler,
A Blanzy voter Hervé « …. Et « toc » Jean M.
Allez, à plus plus dans l’bus !