Un roman policier n’est pas un thriller et la littérature noire n’est un livre écrit par un black. Il faut reconnaître qu’entre toutes ces appellations, le lecteur a parfois du mal à s’y retrouver.
Afin justement de parfaire ses connaissances dans la littérature noire, celle du policier du thriller, un salon du livre éphémère s’est tenu ce dimanche à la salle Jacques Prévert où des auteurs des quatre coin de la France sont venus présenter leurs oeuvres.
A la baguette de cette manifestation encouragée par la municipalité de Blanzy et son maire, Hervé Mazurek, un homme du terroir et écrivain, Christophe Royer, un Valloirien qui a trouvé à la médiathèque le lieu propice de son ambition, celle de démontrer que « la culture est un moment d’échange » comme l’a stipulé le maire.
Il n’est pas impossible que Blanzy devienne un jour ou l’autre le théâtre d’un thriller où un crime a été commis au musée de la mine, un corps découvert sans tête, le fruit d’une vengeance familiale qui remonte du fond de la mine. Pourquoi donc allait-on retrouver la tête du mort sur une tombe au cimetière de Saint-Vallier ? Commune où dans les temps reculés, les têtes étaient mises à prix.
Sur ce, bonne fin de journée. Attention la nuit tombe tôt et les rues sont noires.
J.B.