Le club local féminin a mis un genou à terre et tente de revenir dans la partie. Une séance de tirs au but cruciale, attention à ne manquer le dernier !
Ce n’est pas la faute de l’arbitre, encore moins du terrain ou du ballon qui n’est pas rond. L’US Blanzy féminine 71 est dans le dur et quand bien même il manque de souffle actuellement, une étincelle suffirait à lui redonner une seconde vie car inutile de se mentir, l’USB est à un point charnière de son existence.
Crée en 2004 et après des résultats prometteurs, une équipe première féminine qui a rayonné en D2, juste à l’étage en-dessous de l’Olympique Lyonnais et du PSG, tout s’est écroulé comme un château de cartes. « L’an dernier nous avons dû repartir de zéro » indiquait l’un des piliers du club, Robert Creuzet. « Le passé c’est le passé, il faut penser à l’avenir et l’avenir passe par l’implication de tous mais et surtout dans la formation » ajoutait-il.
Sur ce dernier point, le président, Bernard Pontonnier et les éducateurs Stéphane Da Silva, Jordan Chapilaud et Corenthin Ducarouge, tous partagent le même avis. Former est la solution sine qua non à condition de recruter d’où le travail à la base, notamment dans les écoles banzynoises.
De 104 licenciés, le club est tombé à 71 avec seulement 2 seniors. « D’ici la fin de la saison, nous devons recruter, inciter des joueuses à nous rejoindre » insistait Stéphane Da Silva. Besoin des joueuses mais aussi de bénévoles pour structurer au mieux l’organigramme du club. Quant à Jordan Chapilaud, il ne cachait pas la vérité, « si d’ici fin avril aucun frémissement ne se produit, il sera difficile de mener le projet à son terme » lançait-il vendredi soir à l’EVA pour convaincre l’assistance. « Nous attendions plus de monde » précisait-il encore.
La partie n’est pas finie, l’esprit club demeure, la volonté d’aller droit au but aussi. L’USB féminin 71 passe à l’offensive alors pas question ensuite de lire dans les commentaires: « du talent mais ne l’exprime pas sur le terrain ».
Jean Bernard