Il faut se battre pour tout et surtout se battre, sans cesse se faire entendre et être vu. Les gilets jaunes ? Non, il s’agit de l’association « Nous voulons des coquelicots » qui lutte contre les pesticides, « ces poisons qui détruisent tout ce qui est vivant » rappellent les membres qui, vendredi dernier, ont participé au rassemblement sur le parvis de la mairie à Blanzy.
« La force de notre mouvement, c’est son enracinement de plus en plus profond dans notre pays et dans les esprits » souligne Catherine Lonjaret, à l’initiative de ce rassemblement local. Ecologiste dans l’âme, elle n’hésite pas, justement à évoquer le mouvement des gilets jaunes: « Gilets jaunes et coquelicots ne s’opposent en aucune façon ». Du jaune, du rouge, la vie reprend des couleurs même en hiver.
L’association « Nous voulons des coquelicots (le coquelicot est une plante qui ne supporte pas les pesticides de synthèse. C’est pourquoi il a été choisi comme emblème de ce mouvement) » veut venir à bout « du système criminel des pesticides », déclare Catherine Lonjaret au milieu des lampions pour rappeler que chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive.
Outre la pétition pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse ( en ligne sur https://nousvoulonsdescoquelicots.org/l-appel/), l’association espère d’ici deux ans dresser un état des lieux des pesticides en France et fleurir avec des fleurs sauvages toute la France en plusieurs étapes d’ici l’été 2020.
J.B.