Ils se rassemblent une fois par mois, toujours le 1er vendredi, sur le parvis de l’hôtel de ville de Blanzy. Sur leur poitrine, un signe de reconnaissance, le coquelicot.
« Nous voulons des coquelicots », association créée à la fin de l’été 2018 prend racine dans les villes et les villages. Le message est alarmant, « toute une partie de la vie sur notre belle planète est en train de disparaître, annonçant ainsi notre disparition prochaine et un avenir aussi terrible pour nous et nos enfants si nous ne faisons rien » relate Emily Loizeau. « Nous voulons des coquelicots pour l’interdiction des pesticides ».
Alarmant mais clair. « Il s’agit des pesticides qui détruisent la vie sur leur passage. Il y a des réponses simples et précises qui passent par leur interdiction et par l’accompagnement des agriculteurs vers une transition écologique » précise encore Emily Loizeau.
Vendredi soir à Blanzy, La mère en gueule est venue pousser son « coup de gueule » poétique pour inciter et faire signer la pétition
http://www.nousvoulonsdescoquelicots.org
J.B.