Blanzy – Le dernier gros chantier « du patron »

L’ancien restaurant scolaire René Picard se transforme. Ultime investissement d’importance décidé par le maire et son équipe d’ici la fin du mandat.

Même si en ce mois d’août, les vacances sont l’une des préoccupations des Français et même des Blanzynois, du côté de la municipalité, on veille aux grain en particulier sur les travaux en cours dans la commune.

C’est le moment ou jamais, dans les écoles, de rafraîchir une classe (La Charbonnière), de changer une chaudière (30 000 €) et refaire l’étanchéité de la terrasse (maternelle Lucie Aubrac), de mettre en sécurité, portail et grillage l’école primaire Lucie Aubrac, bref, effectuer toute une série de travaux qui, « se fait et ne se voit pas et qui se verrait si on ne les faisait pas » commente le maire Hervé Mazurek. C’est aussi l’achat de matériel pour les écoles dont un copieur (3068.40 €), des vidéoprojecteurs…

Quand vous additionnez les sommes dépensées, entre les travaux et les achats, le total représente 72 256 € avec évidemment la chaudière qui en consomme presque la moitié.

L’investissement en matériel est une dépense conséquente pour la ville. Pour rappel, le minibus moins onéreux que la tondeuse du stade municipal (26 343.56 € contre 29 760 €) ou encore et au risque de surprendre, l’acquisition d’un congélateur pour animaux morts (300 €). Un chien, un chat, un blaireau aussi, avant de partir à l’équarrissage, « nous devons les stocker » explique le maire.

Des années 80 à aujourd’hui, René Picard change de peau 

Reste le gros morceau, le dernier chantier important de cette fin de mandat, la réhabilitation de l’ancien restaurant scolaire R. Picard sur lequel Roger Montel, adjoint aux travaux, Annie Suchet, adjointe aux projets d’aménagement et Hervé Mazurek attachent beaucoup d’intérêt et suivent les travaux avec attention.

Le maire n’entendait pas laisser ce bâtiment situé en frontière de la cité Léon Blum, à l’abandon. Comme annoncé au conseil municipal en mai dernier, la plus grande partie des locaux sera attribuée à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et agence française de biodiversité (ONCFS et AFB) pour un loyer de 1000 € par mois.

Même si le bâtiment est toujours en travaux, que l’intérieur sera achevé en septembre et l’extérieur (isolation) d’ici 2020,  l’ONCFS et AFB qui ont quitté Montceau, occupent déjà une pièce de l’ancien restaurant.

Bientôt aussi, l’école de danse Marina Aupècle, aura droit à son studio qui « va doubler sa surface avec vestiaires et douches » précise Roger Montel (300 € de loyer) et l’association Christelle y trouvera son lieu de résidence.

Cette première phase de travaux avec notamment le désamiantage et les aménagements intérieurs se monte à 450 000 €. Voilà comment un bâtiment des années 80, reprend vie au XXIe siècle.

J.B.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *