Blanzy – Le château du Plessis pour aider l’AREB à la restauration de l’église

La vue sur l’étang du Plessis et Montceau-les-Mines laisse rêveur. Il est pourtant rare de se poser sur la terrasse avant de pénétrer dans la cour du château du Plessis et d’ admirer ces splendeurs.

Dimanche, ils ont été deux cents à avoir ce privilège, qui plus est, déjeuner dans la cour du château mise à disposition par le propriétaire des lieux, le marquis Etienne de Barbentane et son épouse, Diane pour le compte de l’association de la restauration de l’église de Blanzy (AREB).

« Nous avons même refusé du monde pour cette journée au château du Plessis » avoue la présidente de l’AREB, Bernadette Legras. Imaginez la question au travail ce lundi matin : « Tu as fait quoi ce dimanche ? » Et la réponse : « J’ai déjeuné au château du Plessis ». C’est juste extraordinaire.

C’était pour une bonne cause puisque l’AREB récolte des fonds pour la restauration de l’église de Blanzy qui, il est vrai, même si elle n’a la beauté architecturale du château, a sérieusement besoin de se refaire une santé.

D’ailleurs Bernadette Legras a donné des chiffres à faire pâlir le seigneur du château.

Fin septembre, la sacristie qui se désolidarise de l’église _ elle s’affaisse _ , va être démolie. Montant de l’opération, 110 000 € TTC. La nouvelle sacristie prendra place au sein de l’église.

Ensuite, courant 2025, il est prévu de changer les tuiles sans toucher à la charpente pour une enveloppe de 470 000 € TTC. « Une troisième tranche des travaux en 2026 concernera le chauffage électrique de l’église d’un montant de 244 000 € TTC » précise encore la présidente. Resteront ensuite en 2027, les aménagements extérieurs pour un coût de 471 000 € TTC.

Cette journée dominicale au château du Plessis a nécessité toute une organisation pour accueillir les deux cents personnes. C’est là qu’est intervenu le comité des fêtes de Blanzy avec sa logistique.

Et pour parfaire ce déjeuner champêtre mémorable, Robert Chevrot, ce passionné d’histoire locale, vint éclairer les convives avec  sa chronique sur le château du Plessis.

J.B.