La relation police-habitant, en règle générale est plutôt excellente sur le Bassin Minier et notamment à Blanzy où, mardi soir, à la salle Coluche à l’EVA, le commissaire Thierry Beausse est venu à la rencontre de la population en présence du maire Hervé Mazurek.
Une vingtaine de personnes _ tout de même peu _ a donc suivi avec beaucoup d’intérêt les paroles du commissaire de Montceau-les-Mines qui s’est exprimé avec beaucoup de pédagogie sur des sujets comme les cambriolages ou encore la participation citoyenne et le vol par ruse.
Le cambriolage, tout le monde peut en être victime mais tout le monde peut faire en sorte « de ne pas être cambriolé », indiquait Thierry Beausse en adoptant « des conseils de bon sens ». Et même si aujourd’hui, les cambriolages sont en baisse, « nous notons une forte régression » précisait le commissaire en touchant du bois, « mieux vaut éviter au cambrioleur de lui faciliter la tâche ». Des règles simples, ne pas quitter son domicile sans verrouiller la porte, veillez que toutes les fenêtres sont fermées, ne pas laisser les clés dans la boîte aux lettres, s’équiper d’une alarme (pour ceux qui le peuvent financièrement), installer une caméra factice, un panneau avec chien méchant _ des voleurs ont horreur des chiens _, laisser une lumière en son absence, surtout la nuit, « parce qu’il faut savoir qu’il se commet en France, un cambriolage toutes les dix secondes » annonçait le commissaire. Tout le monde se regardait médusé et se disait intérieurement « et si c’était mon tour ».
Effectivement, personne n’est à l’abri et si un cambriolage se produisait, « on fait le 17 et l’appel arrive directement au commissariat ». On ne touche à rien et on laisse faire les techniciens de la police scientifique qui recherchent des traces. On garde son calme même si « c’est traumatisant » admettait le chef de la police.
Comme la police ne peut pas être partout à la fois, elle compte beaucoup sur la participation citoyenne. « Vous êtes nos relais dans les quartiers » précisait le commissaire.
Et puis, surtout chez les personnes vulnérables, celles qui vivent seules, « ne laissez jamais personne entrer chez vous. Un doute, faite le 17 ».
Du bon sens et le bon réflexe, le 17.
Jean Bernard
Si nous comptons tous les élus, il ne reste personne