Blanzy - Hervé Mazurek fait le point à 18 mois des municipales

Se représentera, ne se représentera pas, l’heure n’est pas encore aux spéculations même si les élections municipales en 2026, avancent à grands pas.

A Blanzy, Hervé Mazurek n’a rien laissé filtrer lors de sa dernière réunion avec les habitants, vendredi soir à l’EVA. Il a surtout voulu faire un point à 18 mois de la fin du mandat dans un contexte international et national flou. « On ne sait pas où on va, on ne sait pas où on est. La clarification de Macron n’est pas aussi claire que ça » dit-il en préambule. « Combien de temps Michel Barnier va-t-il tenir ? » s’interroge-t-il.

Dans sa commune, loin de toutes supputations, « nous arrivons à garder le cap, à maintenir les services publics et à investir. Nos choix sont critiquables mais respectables dans l’intérêt des habitants et du territoire » déclare-t-il.

Il aurait aimé que les finances de la France ressemblent à celles de Blanzy. « Chez nous, la situation financière est saine, la maison est solide ». Il liste alors les investissements en cours ou qui vont animer la fin du mandat.

C’est l’église avec la démolition de la sacristie qui se désolidarise du coeur et sa reconstruction à l’intérieur. C’est pour fin 2024. C’est le centre technique (à côté du stade municipal) qui prochainement prendre ses fonctions avec le déménagement des services techniques de la ville courant de l’automne; ce sont les haras qui vont devenir un lieu culturel; les travaux aux Mirauds qui ont débuté. La vase de l’étang a été retirée et sert à consolider les rives. « La mise eau devrait intervenir avant l’hiver » et puisse permettre à cet espace verdoyant de devenir un lieu de vie.

A venir également la rénovation du gymnase de l’école Lucie Aubrac qui est une vraie passoire thermique. Les travaux débuteront en octobre. Enfin, la résidence Jean Rostand va connaître la rénovation des salles de bains dans les appartements sans oublier le changements des portes de l’accueil.

Côté santé, deux kinés sont arrivés et se sont installés aux Bains Douches. « Ils viennent de Montceau mais au moins ils restent sur le territoire et ne sont pas partis à Paray-le-Monial ou ailleurs » explique Hervé Mazurek.

Mais la population, attentive, a d’autres interrogations et inquiétudes. Avec la coupure du pont de la République (réouverture avec le nouveau pont en juin 2025), « une mauvaise signalisation aux feux vers la mairie, envoie principalement les poids lourds dans la mauvaise direction et certains se sont retrouvés à contresens sur la RCEA » témoigne un riverain. « Heureusement, c’était de nuit ! »

Autre problématique soulevée par des habitants, la route du Thibourin qui « est un vrai danger ». La cause, la vitesse. On y revient toujours. « Les conducteurs ne doivent pas savoir lire les panneaux de limitation » s’insurge un riverain. « Ils n’ont aucun civisme ».

J.B.