À Blanzy, on ne change pas une recette qui sent bon… surtout quand elle sent l’andouille bien mijotée. Organisée avec amour (et un soupçon de moutarde ou de vin blanc) par le comité des fêtes, la fameuse fête de l’andouille est désormais plus qu’un simple événement, c’est une tradition locale, une religion charcutière, une messe en plein air pour les amateurs de bonne humeur… et de bonne chair.
Cette année, elle a même repris du poil de l’andouille. Les amateurs de cette savoureuse charcuterie préfèrent incontestablement l’emplacement au parc de l’EVA, bien plus sympa que le terrain sec et brûlant du stade municipal. Avouez qu’il y a un monde entre griller au soleil et savourer une andouille au vin blanc à l’ombre des arbres. Le choix est vite fait : vive l’andouille à l’ombre !
Mais soyons honnêtes, ce qui fait le succès de la fête, ce sont les andouilles. Les vraies. Celles qui se mangent, même s’il y en a aussi quelques-unes qui font la queue à la buvette. Blanzy peut être fière, ici, l’andouille n’est pas qu’un art culinaire, c’est un état d’esprit.
La fête a débuté comme il se doit, en fanfare. L’harmonie municipale a ouvert le bal avec son aubade traditionnelle, histoire de donner le tempo… et de rassurer les andouilles qui frémissent déjà dans leur jus. Ensuite, c’est le groupe Delph’s Angels qui a pris le relais pour accompagner la digestion. À ce rythme-là, on se demande à quand un opéra-andouille pour 2026.
Et parce qu’on ne fait jamais les choses à moitié à Blanzy, la fête s’est aussi invitée sur le parking de l’EVA avec une brocante !
J.B.
