Blanzy – Du passé agricole au futur communal : la métamorphose d’un bâtiment

L’idée ne date pas d’hier.  » Le processus a été long », reconnaît Hervé Mazurek, maire de Blanzy. Mais qui aurait imaginé qu’un jour, ce bâtiment _ ancienne ferme devenue coopérative agricole _ prendrait l’allure d’un centre technique municipal ?

« Quand j’ai remplacé Guy Emorine en 2013 en tant que maire, l’idée était d’acquérir ce bâtiment avant qu’il ne devienne une friche », rappelle-t-il. Et qu’en faire ? Une salle de spectacle ? Juste une allégorie. « Nous sommes alors restés concentrés sur le centre technique municipal, mais il a fallu dix ans ».

Car entre-temps, est venu s’intercaler un autre projet, la réhabilitation de l’ancien restaurant Picard pour y loger en priorité l’OFB (Office français de la biodiversité). « Impossible de tout faire à la fois », ajoute-t-il. Ajoutez à cela un coup de Covid, et…
« nous voilà en 2025. Merci de votre patience », lance Hervé Mazurek à l’attention des agents.

La transformation de l’ancienne coopérative en centre technique municipal, menée par l’architecte Raphaël Devroey, est à la hauteur des espérances. Les quinze agents des services techniques et des espaces verts disposent désormais d’un outil parfaitement adapté à leurs besoins : un espace bureau, des sanitaires, un vestiaire avec douches, ainsi que des ateliers à faire pâlir un chef d’entreprise. Le tout est chauffé au gaz et parfaitement isolé.

Une fois rénovés, les anciens locaux des services techniques seront mis à disposition des associations : l’Éventail, les Amis de Zakopane et le Théâtre pour tous. « Nous faisons un gros travail de rénovation de nos bâtiments communaux », souligne le maire.

Côté finances, la transformation de la coopérative en centre technique municipal a coûté 1,3 million d’euros, avec des subventions de la DETR (180 000 €) et 25 000 € du Département.
« C’est parce que Blanzy a été retenue dans l’appel à projets qu’elle a pu bénéficier de cette aide », précise Sophie Clément, vice-présidente du Département. Et de s’exclamer : « Quel beau bâtiment ! « 

En effet.

J.B.

 

 

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