Samedi soir, à l’EVA, l’orchestre des Verreries de Blanzy a fait bien plus que donner un concert, il a ouvert une fenêtre musicale sur Paris, la plus belle ville du monde. Sous la direction inspirée de François Bordiau, le Glass Blowers Big Band a embarqué le public pour une visite enchantée, où Paris rime avec Blanzy et résonne comme le carillon du métro à l’heure de pointe. Attention, ça va démarrer… Le poinçonneur des Lilas donne le signal, et déjà l’on glisse sur la Seine, porté par une vue imprenable sur Le Temps des Cathédrales, merveilleusement interprété par Claude, grand amateur des P’tites femmes de Pigalle. Les notes s’enchaînent, familières et tendres, rappelant que Paris sera toujours Paris, tout comme Blanzy restera toujours Blanzy, fidèle à son orchestre des Verreries.
La soirée, très mélodieuse et profondément inspirante, s’est enrichie de la touche singulière des Crock’Notes, qui ont offert à la vie blanzynoise une vision nocturne pleine de mystère. Chapeau noir et lunettes noires, ils ont illuminé l’EVA, transformant la scène en phare d’Alexandrie musical, guidant les cœurs et les souvenirs. Et lorsque Bella Ciao a résonné en dernière mesure, chacun a compris qu’il venait de vivre un moment rare, une folle soirée parigo-blanzynoise, suspendue dans le temps, dont on se souviendra longtemps.
J.B.
