En mairie de Blanzy, ce jour-là, les portes s’ouvrent comme un cœur qui s’élargit. On y accueille les nouveaux arrivants, on y célèbre les premiers souffles de vie. Quarante-sept bébés déjà et l’année n’a pourtant pas dit son dernier mot.
Blanzy grandit, Blanzy s’épanouit et dans ses bras s’écrit la suite d’une histoire douce.
Hervé Mazurek, le maire, celui qui enchaîne ces « dernières » avant de transmettre l’écharpe en mars prochain, s’avance avec le sourire de ceux qui savent ce qu’ils doivent à une terre d’accueil.
Lui, le Montcellien, l’a confié sans retenue : « avec madame, nous sommes tombés amoureux de Blanzy ».»
Amour sincère, presque solennel, puisqu’à force d’aimer la commune, il a fini par épouser la République et devenir son maire.
Aux nouveaux arrivants, il glisse quelques mots simples, porteurs de certitudes, « vous avez fait le bon choix ».
Car Blanzy, ses 6000 habitants, sait offrir ce qui compte vraiment. Des services pour la petite enfance _ « ils sont au top », souligne-t-il _ des écoles soignées comme on entretient un avenir, des repas de cantine cuisinés en circuits courts, ce qui n’est pas donné à toutes les communes et ces commerces de proximité qui veillent au quotidien des besoins.
Ici, tout respire l’équilibre, la mesure juste, une harmonie patiemment cultivée.
Mais plus encore que les murs, les rues ou les jardins, c’est la chaleur humaine qui fait vibrer Blanzy.
« Sa force principale, ce sont ses habitants », rappelle le maire.
Nouveaux visages, jeunes parents ou anciens, tous semblent tisser ensemble un même fil, celui du bien-vivre, modeste et précieux, qui fait de Blanzy non seulement une commune, mais une maison qui s’ouvre et qui accueille.
