Bistrot des Chavannes – Jean-Sébastien Bach, invité de prestige sur un air de samba

Plus c’est loufoque, plus ça plaît. Alors évidemment, inviter Jean-Sébastien Bach au Bistrot des Chavannes un vendredi soir, ça peut paraître baroque et ça l’est mais c’est surtout barocambolesque.

Au coin du feu de bois, on veut nous faire croire et même démontrer que Bach a été inspiré par la musique brésilienne, un peu comme si les PSG recrutait directement au bois de Boulogne.

Jean-Sébastien Bach a t-il mis les pieds au Brésil ? Tout porte à croire que oui quand on y regarde de plus près. Effectivement, la plage à Rio de Janeiro dite Copacabana Beach, à l’origine se dénommait Copacabana Bach. Mais pour des raisons inconnues, Bach s’est transfiguré en Beach.

Bach avait le rythme dans la peau suite à ses longs séjours à Rio qui a inspiré « Si tu vas à Rio… » d’après la Passion selon Saint-Jean. Plus tard mais bien plus tard, Jean de Rio est devenu l’homme de Rio. Tout ça à cause du café dont raffolait Bach et qu’un jour au port de Constantinople, on lui a servi un expresso sur un mode capriccioso mais avec conforza.

Pendant plus d’un heure, un flûtiste, trois percussionnistes et un diseur de bonne aventure, ont par divers subterfuges ou encore des chiffres encore plus difficile à trouver que ceux du loto, laissé croire que Jean-Sébastien Bach a inventé le samba, a eu un lien avec les Incas qui vénéraient des divinités et que si Dieu doit beaucoup à quelqu’un, c’est bien à Bach.

Bach, samba, Incas, forcément tout se tient.

Quoi qu’il en soit, Jean-Sébastien Bach est probablement le plus grand compositeur de tous les temps. Il a eu un temps d’avance sur Mozart. Le génie autrichien n’a pas eu la chance de tremper sa plume dans les eaux du Christ Rédempteur.

Il s’en passe des choses le vendredi soir au Bistrot des Chavannes. On était loin des fleurs de Bach. Trente-huit comme le nombre de mesures dans la suite pour violoncelle en sol majeur. Depuis quand est-il né en Isère ! Mais bien sûr, il est mort le 28 juillet 1750 à Leipzig. Encore une faute du service de l’état civil, il fallait lire décédé le 38 juillet. Tout le monde sait cela.

 

J.B.

 

 

 

 

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