Tribune politique David Marti :
Pour le pays, les territoires et les Français
un nouveau départ est nécessaire
La chute d’un gouvernement par une motion de censure est un moment grave.
Ce n’est pas qu’un simple événement institutionnel ; c’est un signal d’alarme adressé à nous tous, élus de la République.
Cet épisode traduit l’épuisement d’un système politique figé dans des oppositions souvent stériles et des postures dogmatiques, alors même que les Français réclament une chose essentielle : la stabilité.
Cette stabilité est la condition sine qua non pour que notre pays avance.
Ce matin, un nouveau Premier ministre a été nommé, en la personne de François Bayrou.
L’occasion pour nous élus qui œuvrons chaque jour sur le terrain auprès des habitants et habitantes de rappeler l’urgence de rétablir la stabilité de nos institutions et de répondre aux attentes des Françaises et Français.
La stabilité est plus qu’un mot : c’est une exigence.
La stabilité est une exigence parce que nos concitoyens ne peuvent plus attendre.
Ils veulent, avec légitimité des réponses concrètes face à la hausse des prix, aux fermetures d’entreprises, aux difficultés des agriculteurs à vivre de leur travail.
Ils demandent des solutions pour leurs territoires, qu’ils soient ruraux ou urbains, afin de bénéficier de services publics solides, de transports accessibles, et d’un avenir où ils ne se sentent plus oubliés.
Mais cette stabilité ne se décrète pas : elle se construit.
Elle doit être fondée sur le dialogue et l’écoute dans le respect de chaque sensibilité politique de l’arc républicain. Cet arc Républicain qui doit constituer notre socle commun.
Le nouveau Premier ministre doit entendre la colère, mais il doit aussi rassembler : autour de réponses concrètes pour les Français, autour d’une vision forte pour nos territoires, et autour d’une méthode renouvelée pour notre démocratie.
L’instabilité a un coût et nous ne pouvons plus le nier.
Les territoires, les agriculteurs, les salariés, les entreprises, les agents des services publics souffrent d’un mal commun : l’incertitude.
Qu’il s’agisse des fermetures d’usines dans la filière automobile, des crises agricoles ou des fractures territoriales entre centres urbains et campagnes, ces problèmes appellent des réponses claires et pérennes.
Mais comment y parvenir si la crise institutionnelle devient la règle ? Et si toutes ses conséquences deviennent structurelles ?
Cette crise a des conséquences : non seulement sur le plan économique et social, mais aussi sur l’image de la France dans le monde.
Les agences de notation nous scrutent.
Nos partenaires européens observent, inquiets, une République vacillante.
Une France affaiblie, c’est une menace pour notre influence en Europe et face aux grands défis du siècle : climatiques, économiques ou géopolitiques.
Faire différemment, refuser l’obstruction systématique.
Pour retrouver un cap et un horizon dégagé, nous devons changer de logique.
Si les oppositions, toutes tendances confondues, transforment les motions de censure en un réflexe systématique, si le Premier ministre dégaine le 49-3 avant chaque obstacle à franchir, alors nous détruisons le cœur de notre démocratie : le débat.
Les élus, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition, ont une responsabilité commune : dépasser les blocages partisans et créer un véritable espace de discussion et de compromis pour les Français.
Faire différemment, c’est refuser l’obstruction systématique.
Faire différemment, c’est renouer avec un débat parlementaire respectueux et constructif.
Faire différemment, c’est rétablir la confiance entre les élus, le gouvernement et les citoyens.
Répondre aux urgences sociales et territoriales
Le dialogue démocratique n’a de sens que s’il s’accompagne d’actions concrètes.
- Pour les agriculteurs, cela signifie garantir des revenus dignes et accompagner une transition écologique soutenable.
- Pour les salariés, menacés par les délocalisations et les fermetures d’usines, cela implique un plan ambitieux de relocalisation industrielle et de renforcement de toutes filières stratégiques par des investissements conséquents dans la recherche, le développement et l’innovation.
- Pour nos territoires oubliés, cela passe par des investissements massifs dans les infrastructures, les transports, la santé et l’éducation.
Ces priorités ne doivent pas rester des slogans, mais devenir des engagements fermes portés par un gouvernement stable et une action collective impliquant collectivités locales, syndicats et acteurs économiques.
Tout cela peut être rendu possible, en responsabilité pour que chacun participe au redressement de la France par des efforts justes et proportionnés et non inégaux et arbitraires.
Un gouvernement responsable dont l’action doit être guidée par l’humain et la justice sociale.
C’est vrai qu’avec David MARTI et sa carte de visite avec des titres à n’en plus finir on sent une vraie volonté de faire de la politique autrement que de faire une liste à la Prévert de vœux pieux
Nous noterons que Monsieur Marty n’a pas la même priorité que ses concitoyens…Je note que sécurité et immigration contrôlée sont absents d’un discours fleuve digne d’un socialiste. Parler de stabilité en ignorant volontairement les deux causes qui sont les priorités pour la majorité des Français ce n’est pas très démocratique…. La stabilité ne reviendra que quand tous les cols blancs au pouvoir respecteront le résultat des urnes et seront capables de s’asseoir à une table avec les oppositions qui sont elles aussi représentantes du peuple