La plateforme mobilité (location de scooters et voitures) ouvre de nouveaux horizons pour accéder à l’emploi. Pouvoir se déplacer est un atout.
La régie des quartiers du Bassin minier se porte bien, « elle est en bonne santé au milieu de cette grisaille ambiante » déclarait Catherine Piguet, la présidente en ouverture de l’assemblée générale qui s’est tenue à Sanvignes, salle de La Trèche.
Le bilan des activités de la régie en 2017 est somme toute globalement satisfaisant, le chiffre d’affaires parle de lui-même avec 905 030 € contre 762 913 € l’année précédente, surtout grâce au second œuvre. Et si bémol il y a, il provient de la formation professionnel, indiquait Isabelle Beaucaire, directrice de la régie, « nous sommes en-deçà de nos espérances » en raison de l’annulation de quatre formations donc moins de stagiaires.
La régie des quartiers du Bassin minier compte 53 salariés (26 femmes et 27 hommes) et parmi les salariés en parcours d’insertion, on note 21 sorties positives, soit 48%. « C’est pas mal » soulignait Isabelle Beaucaire.
Parmi toutes les activités, on remarque notamment que le service à la personne (ménage, entretien) prend de l’ampleur et arrive même en tête des heures d’insertion. Un vrai marché que les professionnels se disputent mais qui connaît des difficultés à recruter.
La régie des quarties, c’est aussi le guichet emploi insertion. Sur les 59 personnes accueillies, déjà pour un premier entretien et débroussailler la demande, « 25 ont accédé à un emploi » dont 19 à la régie. « Ce guichet permet de redynamiser l’insertion avec un accompagnement pour davantage de femmes que d’hommes » précisait la directrice de la régie.
Autre point fort, la plateforme mobilité. La régie dispose d’un vélo électrique (très peu utilisé), de huit scooters, de deux véhicules, voire plus selon les demandes. Les locations sont acceptées uniquement dans le but d’une insertion professionnelle, donc pour un déplacement professionnel, accéder à un emploi, une formation, un stage. Pas pour partir en week-end.
70 personnes se sont adressées à la plateforme pour 33 locations (995 journées de location voiture et 707 journées pour les scooters). Comme quoi, ce service de location est un réel besoin pour trouver un emploi, surtout quand la personne n’a plus d’autre solution, ni bus, ni train, ni voiture aussi.
J.B.