Le BMB reçoit Saint Apollinaire ce samedi 4 novembre à 20h à Salengro et faisons connaissance avec Christophe Rouiller.
Christophe Rouiller avec la plaquette (4) à la main, c’était dimanche dernier pour le match des filles.
Vous êtes très souvent à la table de marque, qu’ est ce qui vous plaît dans cette fonction ?
« Au niveau des jeunes, c’est leur permettre de s’épanouir dans leur passion et de les voir progresser année après année et d’en voir certains s’intéresser à la table de marque. Avec les seniors, j’ai la possibilité de côtoyer un niveau de jeu que je n’aurai pas pu atteindre en tant que joueur ».
Recevez-vous des consignes des arbitres avant une rencontre ?
« Pour les matchs en région et au-dessus, un briefing d’avant match a lieu avec les arbitres pour permettre à tout le monde de se présenter, de parler des éventuels problèmes rencontrés sur les matchs précédents, rappeler le contexte du match pour mieux réagir aux éventuelles tensions. Un match de fin de saison dont le résultat ne changera pas le classement des deux équipes, sera joué avec moins d’intensité que le match de samedi soir entre les deux demi finalistes malheureux des play-off la saison dernière qui voudront se positionner pour la suite de ce championnat ».
Existe-t-il des coachs plus difficiles à gérer que d’autres ?
« Certains coachs sont plus volubiles que d’autres et ont tendance à être plus dans la contestation donc ceux-là peuvent être plus difficiles à gérer pour les officiels, table de marque et arbitres, même si en général tout se passe bien. Le basket en Bourgogne Franche Comté est un petit monde où tout le monde se connaît. Il faut savoir qu’un coach trop virulent peut écoper de fautes techniques personnalisées et est exclu de la salle s’il est sanctionné de deux fautes de ce type ».
Officier à la table de marque, pourriez-vous en faire une fonction officielle ?
« Je vais d’abord voir comment se passe la saison actuelle. Suis-je motivé et capable d’aller officier dans les salles de la région qui est grande et nécessite des trajets parfois importants ? Par exemple en nationale 3 féminine, il n’y a que trois clubs dans toute la région dont deux en Franche Comté et six en nationale 3 masculine dont un seul en Saône et Loire et deux en Côte d’Or ».
Votre regard sur le BMB avec les filles en N3 et les garçons en Pré Nationale ?
« C’est une bonne chose qui se produit pour la première fois depuis que je suis au club, les filles en N3 et les garçons avec l’ambition et les moyens de monter en N3 comme d’autres clubs dans la région BFC, même si cela demande beaucoup de travail pour l’équipe dirigeante en recrutement, la recherche de sponsors et l’organisations des matchs. Pour grandir encore dans la limite des infrastructures actuelles, il faudrait plus de dirigeants pour éviter que ce ne soit pas toujours les mêmes qui fassent toujours tout et qui s’épuisent surtout qu’une moitié d’entre nous est là depuis plus de vingt ans ».
Que pensez vous de l’ambiance à Salengro les jours de match ?
« L’ambiance du samedi soir n’a pas d’équivalent en Bourgogne Franche Comté sauf à Curgy. Je regrette qu’elle soit un peu moins bouillante le dimanche après-midi avec les filles. J’aimerais qu’elle augmente un peu dans les semaines qui viennent car le maintien en nationale est encore possible vu les matchs qu’il reste à jouer contre les équipes qui sont proches au classement. Le samedi après-midi et le dimanche matin, l’ambiance des matchs jeunes et des équipes réserves est généralement bon enfant, alors si vous le pouvez, n’hésitez pas à venir les voir jouer et les encourager ».
Un petit mot sur votre club ?
« C’est un club où il fait bon vivre et ou l’ambiance est chaleureuse, d’ailleurs sa devise est : Plus qu’un club une famille. Alors si le coeur vous en dit et si vous souhaitez voir ce club rester à ce niveau voir grandir encore, venez renforcer l’équipe dirigeante, on vous trouvera des missions en adéquation avec vos envies, et si certaines fonctions vous semblent plus complexes, il y aura toujours un dirigeant pour vous guider ».
Recueilli par J-F.P.
