Le Rebelle, vous connaissez. Il ne revient pas tous les ans mais presque noircir vos jours et vos nuits sous le coup de crayon de Julien Chaumet.
De sa campagne palingeoise, l’auteur de BD imagine les aventures du Rebelle. Il le couche sur ses planches et le fait vivre au milieu de péripéties abracadabrandesques dans les années 70. Le Rebelle, c’est un voyou, un gangster auquel on s’attache.
Vient donc de paraître le 4e tome du Rebelle. « C’est un album transitoire, il arrive entre le casse de Lyon et le prochain qui traitera de l’enlèvement du baron Empain » formule Julien Chaumet.
Cette fois-ci, il évolue dans le Paris des années 73/76. Il s’intitule d’ailleurs « Chicago sur Seine », un clin d’oeil où à cette même époque on parlait du Chicago sur Rhône du temps du gang des lyonnais.
A Paris, le Rebelle revient à ses origines. Il règle ses comptes avec le SAC (service d’action civique dont les membres _ militants sincères ou individus au profil douteux_– vouaient au Général une fidélité sans borne). C’est même sanglant mais toujours en noir et blanc. « Vous savez, le Rebelle n’a jamais vraiment eu de respect pour la vie humaine. Mais là, effectivement, c’est l’épisode où il est le plus meurtrier ».
Face au SAC, le Rebelle applique sa justice et sa loi. « C’est un grand truand » rappelle au passage Julien Chaumet pour ceux qui l’auraient oublié.
Dans les prochaines aventures, pas encore tout de suite mais ça vient, il fort probable « que je mette de la couleur quand le Rebelle franchira la barre des années 80 » fait savoir l’auteur.
En attendant, au même titre que Julien Chaumet a pris énormément de plaisir à produire ce tome 4, ce plaisir est partagé à parcourir l’album. Ce côté rebelle du Rebelle est somme toute très attachant.
Jean Bernard
Pour suivre les aventures du Rebelle : http://www.facebook.com/bdlerebelle et commander le dernier tome (10 €). Disponible également à l’Espace culturel à Montceau-les-Mines.
