Les cérémonies du 80e anniversaire de la libération de Montceau-les-Mines ont été riches, intenses en empreinte d’émotion et marquées aussi par l’assemblée générale de l’UNP (Union Nationales des Parachutistes) que préside le général de corps d’armée Guionie.
A Montceau, les sections de parachutistes ont fêté la Saint-Michel, leur patron. Elles ont assisté à la messe célébrée en Notre Dame avant de vivre un autre moment important sur le parvis de l’église puisque le drapeau de la section de Digoin a reçu la cravate André Jarrot des mains de sa fille, Marie-Claude Jarrot et maire de Montceau.
« Mon père, Compagnon de la libération, parlait toujours des paras à qui il vouait une admiration sans bornes » rappelait sa fille. « Pour être para, il fallait avoir une certaine idée de la France, être courageux et patriote ».
Marie-Claude Jarrot a rappelé aussi les missions de son père quand il est passé par Londres. « On lui a confié des missions très élaborées. Il a été parachuté en France pour saboter des ouvrages, les faire sauter dans le but d’encercler l’ennemi » confiait elle aux paras réunis devant l’église. « Il a accompli quatre missions avec des sauts en parachute ».
Le maire de Montceau se souvient encore du saut en parachute quand André Jarrot avait 75 ans, c’était le 6 juin 1984. « Il a eu quelques courbatures mais il l’a fait. C’était un homme exceptionnel qui avait une immense reconnaissance aux paras ».
Les paras de l’UNP ont magnifié le 80e anniversaire de la libération de Montceau. Alors à ce titre, madame le maire a remis la médaille de la ville à deux régionaux de l’étape, Bernard Talmard, président de la section de Montcenis et au Montcellien Michel Lahmar.
Le général Guionie a remis pour sa part la médaille de l’UNP à Marie-Claude Jarrot.
J.B.
