Nous publions le résumé de la très récente réunion de bureau de l’Association CHRISTELLE.
Maintenant en éveil tous ses sens, le bureau de l’Association CHRISTELLE s’est récemment réuni en toute prudence. Prudence rime cependant avec persévérance, et la pandémie covid n’anéantira pas la motivation et l’énergie des membres de cette amicale. Victimes de crimes elles le sont, victimes d’un laisser-aller, elles ne peuvent l’accepter.
De ce fait, les membres du bureau ont fait le bilan des actions et démarches effectuées au cours de cette si particulière année 2020.
Force est de constater que la crise sanitaire a nettement réduit les actions judiciaires et que les dossiers ont été travaillés au ralenti. Cependant le cabinet d’avocats a sévi au côté de plusieurs familles en plaidoirie, qui pour obtenir les indemnisations dues par le Fonds de Garantie, qui pour maintenir le dossier criminel de leur enfant ouvert.
Parallèlement C HERMANN et D SEBAN ont participé à la rédaction d’un ouvrage qui relate leur combat au côté des familles pour la quête de la vérité dans le cadre de cold cases. L’Association CHRISTELLE espère que cette parution sensibilisera le public et les professionnels concernés par le parcours colossal et si douloureux que doivent affronter les familles pendant plusieurs décennies.
Mme BLETRY a d’ailleurs été conviée à participer à une réunion préparatoire en vue de la réforme judiciaire dont l’étude débutera en mai à l’Assemblée Nationale. Collecte, conservation et exploitation des scellés, imprescriptibilité, interdiction de fermeture de dossiers non-élucidés, pôle inter-régional de suivi… constituent quelques sujets abordés.
A ce sujet, une rencontre avec le député Raphaël Gauvain a permis de tenter de déclencher la préoccupation de l’élu à la cause, entre autres, des affaires criminelles non résolues. Un courrier à l’attention du Garde des Sceaux, M DUPOND-MORETTI puis à celle du président de la république, a pour objectif d’alerter sur les droits persistants des criminels depuis leur cellule à un niveau supérieur à celui des victimes. Les lois changeront elles un jour ?
Enfin, cette réunion exceptionnelle a permis de vérifier la fidélité de certains sympathisants qui continuent, depuis plusieurs années, à manifester leur soutien par l’envoi de voeux ou dons spontanés.
S’il est de rigueur et sage d’envisager l’annulation des manifestations prévues au moins durant ce printemps, les actions cérébrales et démarches ne s’éteindront, elles pas.