Communiqué de l’Union locale CGT d’Autun.
Contre la bêtise et la violence : Unité des Travailleurs
En fin de manifestation du 1er Mai à PARIS des insultes homophobes, sexistes et racistes, ont précédé des actes de vandalisme contre des véhicules de la CGT. Bien plus grave : la haine s’est exprimée par un déchaînement de coups et de jets de projectiles contre nos camarades. Notre organisation déplore 21 blessés dont 4 grièvement, auxquels nous apportons tout notre soutien et solidarité !
Pendant la manifestation de LYON, des hommes cagoulés n’indiquant aucune appartenance à une organisation, munis de gants de moto et de bâtons, ont agressé des militants CGT (livreurs Uber Eats et Deliveroo.
À la veille des manifestations du 1er MAI à MONTCEAU et AUTUN des tags insultants, menaçants et violents ont maculé d’inscriptions inesthétiques nos rues.
Ces multiples agressions et atteintes entre dans un vaste contexte de criminalisation de l’activité syndicale et de répression antisyndicale aggravé par diverses mesures et lois depuis plusieurs années. C’est intolérable et inacceptable. Nous ne sommes pas dupes : elles ont d’abord pour objectif d’empêcher toute organisation et expression des salariés, toute expression et action syndicale. Les libertés syndicales ont été obtenues par la lute, nous nous battrons pour les f aire respecter.
Pendant ce temps, les attaques contre les services publics continuent : fermetures de services et de lits dans les hôpitaux, démantèlement du service public de l’énergie au profit des grosses multinationales via les projets HERCULES et CLAMANDIEU, suppressions de postes et attaques contre l’Éducation Nationale (notamment depuis 2017 avec la réforme du lycée, du bac et la mise en place de Parcoursup , réforme des retraites, réformes de l’assurance chômage, qui va jeter dans la pauvreté des centaines de milliers de nos concitoyens. Ces attaques ne sont que des exemples de la politique antisociale et liberticide du gouvernement actuel, fidèle relais des exigences du patronat.
Face à cette situation, seule une réponse unitaire des Travailleurs organisés pour un monde plus juste et solidaire, notamment dans les organisations syndicales, est la solution.
Donc ne nous trompons pas : ces agissements insupportables ont pour seul but de nous diviser et ne servent que les intérêts du patronat et du pouvoir en place, c’est à dire ceux-là même qui sont à l’origine de nos colères!
Il n’est que deux camps, celui des travailleurs et celui des exploiteurs : à chacun de prendre conscience du sien. Les agresseurs du 1er mai ne sont clairement pas dans le camps des travailleurs!
Vive la lute !
Vive la solidarité internationale !
Vive la CGT !