Le 18 juin 2005, il y a 18 ans, l’appel du 18 juin 1940 a été classé sur le registre international Mémoire du Monde sur lequel sont recensés les documents du patrimoine documentaire d’intérêt universel en vue d’assurer leur protection.
Ce 18 juin 2023, nous devons donc nous rappeler que « nous devons toujours être prêts à dire non dès lors que notre conscience nous le dicte » déclare madame le maire devant le monument des Fusiliers à Montceau-les-Mines. Se souvenir que le 18 juin 1940, de Gaulle écrivait l’une des pages de la bataille de France à l’opposé du roman d’un Maréchal qui livrait son pays à l’ennemi. « Tous deux parlaient de la même terre mais le premier voulait le faire refleurir quand le second lui promettait les herbes mauvaises » prononce Marie-Claude Jarrot.
L’appel du 18 juin du général de Gaulle ne fut entendu « que parce des Françaises et des Français ressentirent cet appel en eux, bien avant que ce discours ne soit diffusé ». C’est comme pour les marins qui ressentent l’appel du large, un peu comme ceux de l’île de Sein. « Il y aura toujours maintenant en France des gens qui penseront à l’île de Sein, une terre bretonne dont l’exemple magnifique deviendra légendaire » dira d’ailleurs le 30 novembre 1946 de Gaulle.
Le Gaullisme, il en est un qui le vénérait. La droiture et les valeurs du général coulaient dans ses veines. « Mais les mois de juin seront dorénavant plus tristes que les autres avec le départ de notre ami Jacques Morlet disparu le 8 juin dernier » souligne madame le maire. Ce fut un homme constant dans l’engagement, passionné, haut en couleurs, avec un esprit fécond, « il était un Demosthène ou un Antiphon, de ces grands orateurs qui parlaient pour défendre les idées ».
Comme de Gaulle qui dira au monde qu’il y a, entre Roosevelt et Churchill, le chef d’une France dont il espère le relèvement.
Alors n’oublions pas la force de son message : « Malgré ces épreuves terribles, note peuple se sait et se sent assez riche d’idées, d’expériences et de forces pour rebâtir comme il l’entend, l’édifice de son avenir ».
J.B.