Appel du 18 juin 1940 – La voix de l’espérance et du redressement

Alors que la France de 1940 comptait 10 millions de Français, au sortir de la deuxième guerre mondiale, « ils ne seront que 1038 à avoir été faits Compagnons de la Libération. Ces 6 femmes et 1032 hommes composeront cette chevalerie exceptionnelle créée au moment le plus grave de l’histoire de France, selon les mots du général de Gaulle, instigateur et Grand Maître de l’Ordre de la Libération » a écrit le général Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération.

Son message a été lu ce mardi 18 juin 2024 au monument des Fusillés à Montceau-les-Mines. « Le chef de la France Libre puis de la France Combattante, fut magnifiquement à la hauteur de cette tâche immense et « sa voix fut, au fil des 5 années de guerre, la voix de l’espérance et du redressement » mentionnait le général Baptiste.

L’appel du général de Gaulle fut une graine d’espérance jetée  dans une terre dévastée. « Et cette graine a germé et ses racines se sont enfouies dans la profondeur de notre histoire et ancrées dans l’âme du peuple français » poursuivait il.

Son message se voulait aussi d’actualité, « si de nos jours le constat d’un monde en désordre, d’un terrorisme à l’affût et de notre société en proie à des forces centrifuges et à une violence endogène suscitent chez d’aucuns désarroi et défaitisme, qu’ils mesurent que cela est très loin de ce que vécurent nos compatriotes de juin 1940, eux qui virent la patrie touchée au coeur et l’écroulement total militaire, politique et moral de la France ».

Ce que rappelait madame le maire de Montceau, l’appel du 18 juin du général de Gaulle fut l’acte fondateur du mouvement de lutte contre l’occupant nazi et contre l’esprit de défaite ».

L’Amiral Philippe de Gaulle dira à propos de son père, « il a eu l’opportunité de tracer un nouveau sillon avec cette rectitude et cette amour charnel de la France ». De Gaulle fut la preuve qu’il était possible de renverser la fatalité à travers les héros de la Résistance même si le chemin fut aussi parsemé de doutes, de désillusions, rarement de renoncements.

« Cet appel du 18 juin 1940, c’est le cri de l’honneur cinglant l’esprit de capitulation » soulignait encore Marie-Claude Jarrot.

A cette commémoration, après la Marseillaise, Alain Simon entonna a cappella Le Chant des Partisans.

 

J.B.

 

 

Un commentaire :

  1. Hommage filial à ceux qui ont lutté pour nous aider à échapper au fascisme hitlerien et à libérer notre pays , et à leurs « Compagnons » , difficilement compatible avec certaines nouvelles invitations montcelliennes à fêter bruyamment … le Père Noël !
    Alzheimer précoce ?

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