Les deux associations « Préserver Mont Saint Vincent et ses environs » et « Association Collongeoise pour la protection et l’environnement » ont été reçues par la CUCM et le maire de Mont-Saint-Vincent.
Tant que la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) n’aura pas rendu son avis sur le projet d’enfouissement de déchets amiantés dans la carrière à Mont-Saint-Vincent, hormis les deux associations, qui manifestent ouvertement leur opposition au projet, les élus de tous bords ne prendront pas position.
D’ailleurs, même Jean Girardon, maire de Mont-Saint-Vincent et premier concerné, botte en touche et s’en remettra à l’avis de ses administrés par voie de référendum.
Néanmoins, les deux associations ne restent pas inactives et sonnent à toutes les portes. Vendredi, elles ont été reçues par la communauté urbaine Creusot Montceau, Daniel Meunier, premier vice-président, Jean-François Jaunet, vice-président délégué au développement durable et aux déchets et Jean-Marc Frizot, vice-président, délégué au cycle de l’eau.
« Les échanges ont été constructifs, ils vont suivre le dossier avec intérêt et vigilance » rapporte les représentants des associations.
Par ailleurs, Jean-Marc Frizot est également président du syndicat de la Bourbince, une rivière qui pourrait être impactée si la carrière enfouissait de l’amiante et que cette dernière, malgré toutes les précautions, venait à se répandre dans les cours d’eau. « Le syndicat de la Bourbince et même le syndicat des eaux potables de la Guye, ont voté contre le projet » claironne l’association Préserver Mont Saint Vincent et ses environs.
Consultées sur la question posée au référendum
Or, ce n’est pas la vérité. « Nous avons voté à la majorité pour prévenir le préfet de nos grandes inquiétudes » précise Jean-Marc Frizot, joint au téléphone. « Nous avons également demandé une audience au préfet », ajoute-t-il. « Nous ne pouvons pas nous positionner sans que la CUCM en délibère ». De son côté, le syndicat des eaux de la Guye, a eu la même posture.
« Nous avons mentionné également la sombre histoire de la décharge de Montchanin » rappelle le vice-président délégué au cycle de l’eau.
Ceci dit, les deux associations, pour se sentir encore plus fortes, vont adhérer à la CAVAM (coordination des associations de victimes de l’amiante et des maladies professionnelles). Dès que le confinement sera levé, un débat sera organisé avec deux représentants de la CAVAM, préviennent les opposants à l’amiante.
Après la CUCM, les deux associations ont été reçues ce samedi matin par le maire de Mont-Saint-Vincent et trois adjoints. « Nous seront consultés sur la question posée au référendum ». Un point positif. Quant à lire le contrat de fortage qui existe entre la commune et la société Rougeot qui exploite la carrière, « c’est impossible » affirment les associations.
Des associations bien décidées à se faire entendre et aussi « mettre la pression », là où il faut.
Jean Bernard
Continuez le combat
Allez à Paray car la bourbince y est en aval. Vous aurez du soutien
Comptez sur Frizot il a fait ses preuves
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Pour connaitre très bien le dossier de la décharge de Mobtchanin, il serait bien que les elus socialo COMMUNISTE de toute la région s s’abstiennent de d en parler comme si ils avaient participer à la défense des MONTCHANINOIS,,,car le moins que l on puisse dire c est qu a cette époque ils étaient totalement absent des débats….surtout pour ne pas gêner les maire s socialistes à cette époque qui défendaient la décharge et ses administrateurs….maintenant les temps ont changé, ..la vigilance s impose…..et pour l insrant Mr Girardon n a pas d autre choix que de suivre la procédure administrative, et de plus il promis de s’en remettre au verdict des habitants…..pas de quoi s affoler pour l ibstant…
Bravo à vous. La lutte continue. Ce projet d enfouissement doit être abandonné. Total soutien.
il me semble que l’on trouve l’amiante naturellement en terre, donc s’il y reste sans être gratté je pense pas qu’il y est de problème