Ils ne se quittent plus et forment un couple photographe-dessinatrice et poète qui en septembre 2020, présentaient « Les rêves d’Isaline… en poésines ». Un album jeunesse né de l’imagination de Sophie Khalfoune et Daniel Meunier.
Ils sont de retour avec un nouvel album qui est un prolongement au premier qui « a connu le succès auprès des enfants et les lecteurs attendaient la suite » précise Daniel Meunier.
Isaline n’a pas grandi mais change d’univers, elle s’intéresse à la nature, au développement durable, à la biodiversité, un univers au coeur des préoccupations actuelles que les auteurs ne pouvaient ignorer. Voici Isaline au coeur de la nature.
Daniel Meunier et Sophie Khalfoune prennent néanmoins le contrepied des livres purement scientifiques pas toujours d’une grande simplicité aux yeux des enfants. « N’oublions pas l’intelligence esthétique qui permet par ce biais d’aborder plus facilement une problématique » soulève le photographe-poète. « Les textes raisonnent et se mémorisent bien ».
Une démarche éco-responsable
Dans son approche, celle d’illustrer le texte, Sophie Khalfoune a changé de mode, elle utilise l’aquarelle et l’encre. Autre modification tangible, chaque dessin occupe désormais une page entière et chaque page aborde un thème différent.
Il s’agit, par ailleurs du premier tome « automne-hiver », un second paraîtra à l’évocation du printemps et de l’été.
L’éco-responsabilité, ils en parlent très bien, mieux, ils la pratiquent. Ils ont donc fait appel à un imprimeur qui répond aux normes FSC, c’est-à-dire qu’il utilise du bois _ pour la fabrication du papier _ qui provient des élagages ou des coupes d’entretien. Même si cette façon de faire a un coût, l’album jeunesse reste à un prix abordable, il est à 12 €.
Dans cet album également sont publiés les poèmes des six lauréats du concours de poésie avec déjà pour thème, l’hymne à la nature, organisé début 2021 par nos deux auteurs sous l’égide de « Plume et crayons », leur groupe Facebook.
La petite Isaline va de nouveau bercer les moments tendres passés avec les parents, de nature à émoustiller l’intérêt des enfants.
Jean Bernard
Sophie Khalfoune et Daniel Meunier dédicaceront leur leur ouvrage samedi 13 novembre 2021 à la médiathèque de Montceau-les-Mines de 10h à 12h.
La ville de Montceau avait également mis à disposition une salle aux deux auteurs pour « travailler plus facilement » souligne Daniel Meunier.
Monsieur Daniel Meunier et Madame Sophie Khalfoune sont deux artistes locaux qui produisent de belles oeuvres. La sensibilité et la beauté sont au rendez vous.
Une chose toutefois m’interpelle, Mr Meunier est conseiller municipal à Saint-Vallier et Mme Khalfoune travaille pour la commune de Saint-Vallier.
Pourquoi ce n’est pas cette ville qui les reçoit pour les dédicaces et pourquoi la salle mise à disposition des artistes l’a été par Montceau et non Saint-Vallier ?
La commune de Saint-Vallier serait elle à ce point hermétique à l’art et la culture ?
Bien que lorsque l’on voit ce qui s’est passé avec BF Bourgogne il y a quelques temps, plus rien ne m’étonne.
bravo daniel et sophie (…), pourquoi la ville ne vous ne vous aide pas? problème avec l’elu de la culture peut etre enfin a saint vallier plus rien ne m’étonne courage a vous……
deux personnes qui font un travail remarquable ! merci à vous deux !
il est vrai en lisant les commentaires ci-dessus que je m’interroge sur le rôle de la mairie de Saint-Vallier…. mais bon peu importe et soyez les bienvenus à Montceau.
Nous vous soutiendrons de notre mieux.
Réponse à vos questions : tout simplement pour éviter les « conflits d’intérêt » si justement décriés en France car beaucoup trop pratiqués au grand désarroi des populations « sans pouvoir » qui n’ont alors plus rien (pour se soigner, pour s’éduquer, pour se protéger……).
https://transparency-france.org/actu/definition-conflit-dinterets/#.YYowxy_pNGM
C’est donc tout à leur honneur qu’ils n’utilisent pas les moyens de la ville où ils sont respectivement élu et salariée (si je me fie à l’information d’un commentaire) pour faire leur promotion d’un travail artistique de droit privé.
De ce point de vue, il n’y a donc aucun problème bien au contraire avec la culture à Saint-Vallier.
Encore une fois Philo, vous vous plantez mais c’est juste une question d’habitude.
Il n’y a pas de conflit d’intérêt puisque la démarche de Monsieur Meunier est gratuite donc non rémunérée.
C’est juste une séance de dédicace et le livre on peut l’acheter n’importe où.
Subtilité des causes et des conséquences : une séance de dédicace, même non rémunérée est une publicité. La vraie gratuité n’a strictement rien à vendre, ni objet, ni pensées. Seulement transmettre, offrir sans aucun retour laissant chacun libre de faire ce que bon lui semble avec les données reçues.
Une publicité est la possibilité offerte de communiquer pour un produit qu’il est possible d’acheter et donc de générer des droits d’auteur et quelque revenu même minime (sauf si l’auteur décide de laisser libre ses droits, auquel cas il risque de se les faire spolier par quelqu’un d’autre de moins bien attentionné)
Même une publicité gratuite n’est pas gratuite, elle est financée par ailleurs par les moyens de l’annonceur ou celui qui prend à charge l’annonce. Les articles de l’informateur en sont un bon exemple, cet article est financé par tous les annonceurs qui gravitent dans cette page. Pourquoi pas, il n’y a pas de jugement de valeur de ma part, du moment que les règles du jeu dans leur intégralité sont connues de tous et acceptées.
Bien sûr, tout est relatif et les sommes en jeu ici ne sont pas scandaleuses d’autant que le travail fourni est assurément bienveillant et de plutôt bonne qualité (quelques réserves sur la versification). Mais il n’y a pas de « petit » ni de « grand » conflit d’intérêt. Il est ou il n’est pas. Et en l’occurrence, il n’est pas puisque c’est une autre commune qui met ses moyens à disposition, et qui plus est d’un autre bord politique (lire les joutes de la CCM) ce qui rend les choses encore meilleure puisqu’on ne mélange pas les différents politiques avec la qualité humaine ni la qualité artistique. Ceci est aussi à saluer comme preuve d’intelligence. (Quand on veut, on peut).
Ma démonstration incite à ne pas regarder que les apparences de deux éléments mais à suivre l’intégralité du fil des causes et des conséquences, de la source à tous les paramètres parallèles. Ainsi peut-on éviter toutes les déconvenues de l’histoire des humains qui se font avoir.
C’est comme la télévision publique « gratuite » qui est souvent vantée. Faux : il y a la redevance (environ 130 euros par ans, presque 10 euros par mois, soit le montant d’un abonnement classique à des plateformes de cinémas, et il y a les impôts, et il y a le merchandising (les divers DVD et autres objets vendus en magasin), et il y a les annonceurs, et il y a les données personnelles récoltées qui peuvent être des informations précieuses pour les entreprises ne serait-ce que pour des provisions de prévisions dans le meilleur des cas.
p.s. : apprenez à vous passer du type de votre première phrase, les deux phrases qui suivent m’auraient largement suffit pour me contre-argumenter et comprendre que je fus dans l’erreur.
Arrêtez de vous prendre pour un être supérieur aux autres en etalant vos connaissances.
La culture c’est comme la confiture, moins on en a et plus on l’etale.
Bien à vous.
En effet il n’y a pas de problèmes avec la culture, on cite même à volo. Par contre avec l’éducation il y a sujet à discussion.
Travailler plus facilement bien d accord avec toi Daniel meunier Saint vallier dur dur…….
À Sans rancune,
les connaissances permettent d’éviter d’être trompé et diminuent considérablement l’anxiété. J’invite donc au contraire tout le monde à partager ses propres connaissances. Car il n’y a aucune corrélation entre « supériorité » et partage des connaissances.
Un peu de positif et de bâtisseurs et le monde n’en sera que meilleur. Qui pourrait être contre cela?
ainsi soit il