La marie de Saint-Vallier traverse une mauvaise passe en ce moment avec des règlement de comptes en interne et, en fond, les prochaines élections municipales.
Forcément, dans les hautes sphères de la mairie à Saint-Vallier, personne ne va s’en vanter. Personne ne va crier sur les toits que deux employées municipales ont contesté devant le tribunal administratif de Dijon deux sanctions à leur encontre et que le tribunal leur a donné raison.
Dans le premier cas, le 20 juin 2018, le maire Saint-Vallier inflige un blâme à une technicienne territoriale à la commune de Saint-Vallier. Par courrier du 18 mai 2018, le maire informe son employée de ce blâme pour avoir déclaré un écran hors service qui fonctionne parfaitement suivi d’un achat injustifié. Il est toutefois impossible de démontrer que l’agent avait volontairement déclaré un écran hors service dans le but de détournement ou d’achat de complaisance. De plus, dans cette lettre ne figurait pas pas l’engagement d’une sanction disciplinaire à son encontre.
Par deux fois la CGT est intervenue aux côtés des employées
Ainsi, grâce également à l’intervention de la CGT des Territoriaux, le tribunal a pris la décision le 20 juin 2018, d’annuler le blâme à la technicienne territoriale et la commune de lui verser, selon nos informations, entre 1000 et 2000 €.
La seconde affaire remonte à juillet 2018. Un employée, adjoint technique territorial fait l’objet d’une sanction d’exclusion temporaire de fonctions de trois jours par la décision du maire pour des propos injurieux tenus envers son supérieur hiérarchique. Elle est convoquée pour un entretien le 4 juillet et, dans la foulée, quitte, sans autorisation, son poste. Elle soutient qu’elle n’a pas été mise en mesure de faire valoir ses observations sur l’ensemble des griefs formulés contre elle.
Là encore la CGT est intervenue et le tribunal administratif de Dijon annule la sanction et enjoint la commune de reconstituer ses droits sociaux de la période d’éviction.
« C’est un sacré revers pour la mairie » avons-nous recueilli auprès d’un proche des dossiers. « Sans compter la somme d’argent dépensée pour l’avocat » ajoute la personne qui n’a pas donné le montant.
Sur fond d’élections municipales
Toujours selon un autre interlocuteur, il s’agirait de règlement de comptes en interne. D’un côté la CGT, de l’autre le parti communiste et, encore plus cocasse même, CGT et parti communiste contre le pouvoir en place.
A cela, il est impossible de ne pas revenir sur l’embauche par le maire de son fils à la mairie, embauche annulée sur injonction du préfet en mars dernier et de rappeler que la section du Bassin minier du parti communiste avait exprimé son désaccord.
Car aujourd’hui, en toile de fond, se jouent les élections municipales en 2020. Le maire Alain Philibert, est de plus en plus contesté par certains communistes. Ainsi, il est fortement question qu’une liste sous l’étiquette La France Insoumise vienne lui barrer la route. Il se dit aussi que des membres de la majorité actuelle ont l’intention de partir aux municipales, sans Alain Philibert.
Un maire, qui, il est vrai ,collectionne les revers ces derniers temps.
Jean Bernard
Bonjour va ton en finir avec les querelles de clocher n y a t il pas plus important
Joli revers de la main . On prépare Roland Garros ?
Le maire a signé les sanctions et je ne le dédouane pas de ses responsabilités. Mais les sanctions infligées émanent du Directeur Général des Services. C’est bien lui qui prend les décisions sans vérifier les textes des statuts de la fonction publique territoriale et avec un jugement partial , surtout envers des personnels proches de militants syndicaux Cgt. Est-ce volontaire ou de l’ignorance ?
Pour Jean-Bernard : Vos articles n’abordent jamais la responsabilité du DGS , ils sont toujours dirigés contre la politique municipale.
Une administrée de St Vallier
Dans le rapport du tribunal il est question du maire et de la commune. Le DGS n’est pas cité.
En tant que citoyen de st vallier je voudrais rappeler à tout ces employés municipaux la chance qu’ ils ont de travailler pour la commune….c est le monde a l envers…on vire des gens travailleurs et honnête et on garde des fouteurs de merde…moi j ai fais du bénévolat et j ai pas fais autant d histoire…honteux
Les affaires s’enchaînent à Saint-Vallier, toutes plus négatives les unes que les autres. Mais comment peut-on en arriver là? On aimerait sortir de ce cauchemar, mais malheureusement la dure vérité cogne fort ! A moins d’un démenti ?
Le DGS et ses subalternes n’ont pas à être cités publiquement, le Maire a la responsabilité du management et assume les conséquences de ces actes.
Aujourd’hui, l’exécutif municipal est totalement dépassé par les événements locaux manifestement mal gérés.
Continuer à soutenir la majorité actuelle devient bien compliquée ? Inutile d’être expert pour deviner cela. La preuve est d’ailleurs apportée par le discrédit de Mr le Maire; Son propre camp s’en détournerait.
Que les élus soient exposés, c’est normal, cela fait partie de la vie politique , mais entraîner des employés municipaux dans de telles situations est inadmissible;
Cela doit cesser. La cité Valloirienne doit retrouver son apaisement pour le bien de ses agents municipaux et de ses administrés.
Bonjour,
Il faut quand mème être prudent, on ne sait pas exactement ce qu’il s’est passé dans ces deux affaires et il faut aussi savoir que la gestion du personnel aussi bien dans une entreprise privé que dans le publique devient de plus en plus compliquée.
Je n’était pas d’accord avec Mr Philibert pour l’embauche de son fils par contre les donneurs de leçons sur des affaires de se type, je les attends aux commandes pour voir leurs compétences.
Les fonctionnaires sont intouchables, fautes ou pas ! Des « salariés » à part, l’inefficacité est de mise pour une majorité. Ne soyez pas surpris d’être montré du doigt !