Action coeur de ville – La version 2 doit dynamiser encore davantage Le Creusot et Montceau

Le centre de tri de la Poste à Montceau-les-Mines. Partira, partira pas ?

 

Le Creusot et Montceau-les-Mines sont deux villes au caractère bien trempé avec chacune leurs spécificités. Mais ce sont les villes-centres de la communauté urbaine qui en 2018 furent retenues dans le cadre du programme national « Action coeur de ville », programme qui est prolongé jusqu’en 2026 par un avenant signé par les deux communes et les partenaires financiers que sont l’Etat, Action logement, l’Anah (elle distribue des aides financières aux propriétaires occupants, aux propriétaires bailleurs et aux locataires, qui souhaitent réaliser des travaux d’amélioration de l’habitat) et la Banque des territoires.

« C’est le deuxième volet encore plus pertinent qui est mis en place et qui intègre les entrées de ville. Un point crucial car c’est la première chose que les gens voient en arrivant » ne manquait pas de souligner David Marti dans son rôle de président de la CUCM qui veut également intégrer dans l’action Coeur de ville, l’idée qui vise à déclarer le territoire de la CUCM « Lieu Sûr Pour les Femmes » présentée au conseil communautaire en octobre 2023. « Lieu sûr aussi pour les enfants » se permettait d’ajouter le maire de Montceau, Marie-Claude Jarrot.

Dans ce contexte, Yves Séguy, préfet de Saône-et-Loire ne pouvait que se satisfaire de la prolongation de l’Action coeur de ville, d’autant que « nous sommes sur le territoire de tous les possibles ». Encore que, les maires et le représentant de l’Etat, ont bien conscience que le territoire connaît une faiblesse, celui de l’habitat dégradé. Sur ce point, Le Creusot et Montceau se ressemblent, « il reste beaucoup à faire dans le logement privé » notait le maire, David Marti.

« Si le territoire offre des emplois, il doit également offrir des services aux habitants, qu’ils se sentent bien » soulignait le préfet. Et depuis 2018, l’Action coeur de ville « a porté ses fruits. Il y a eu des transformations et d’autres sont en cours » précisait le président de la CUCM. C’est la transformation du pont SNCF ou encore l’aménagement de l’entrée sud du Creusot autour du marteau Pilon. Ainsi, jusqu’en 2026, le périmètre est étendu aux secteurs cité Jean Schneider, Marolle/les Bédouins, la Chaume, Quatre-Chemins, Pépinière/Tennis/Le Vilet, entrée Croix Menée.

A Montceau-les-Mines, en 2018, la particularité a été de définir le périmètre Coeur de ville sur l’ensemble de la ville avec la mission de « reconquérir les friches » appuyait Marie-Claude Jarrot avant de souligner également, « le problème des logements vacants et de trouver l’équilibre entre le centre-ville et les très proches zones commerciales ». Un travail qui passe par une réglementation du commerce au centre-ville confiée à une agence. On en revenait aussi sur l’interminable feuilleton de reconversion du centre de tri de la Poste juste à côté de l’hôtel de ville. « La Poste demande trop d’exigences mais on va y arriver » assurait le maire.

Ce qui est certain, c’est « le rebond économique sur le territoire qui est mieux que prévu » rappelait une fois encore David Marti, alors « pas question de relâcher les efforts ».

Dans cet ensemble de mesures favorables, il est nécessaire de jouer également la cohésion dans les transports et en particulier l’interconnexion entre le TGV et la gare TER. « C’est un enjeu stratégique, elle doit se faire » évoquait encore le président de la CUCM. Message passé au préfet de région venu sur le site Coriolis dernièrement.

 

J.B.

 

 

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