C’est loin d’être gagné d’avance, mais on avance pour le gagner.
Un combat ancien, un combat actuel, un combat pour le futur, mais un combat pour notre avenir.
Il y a des journées pour tout, et parfois pour quasiment rien, souvent plusieurs par jour et pas des mieux. Mais là nous parlons de lutte, nous sommes dans le maillage qui nous mène du siècle des lumières, en passant par les suffragettes, pour tendre à l’équité dans tous les domaines pour les femmes.
Sur toutes les antennes c’est le leitmotiv, « journée de la femme », « Journée internationale de la femme », « Journée des droits des femmes ». Un petit sourire complice en coin et on y va avec les « Marronniers » habituels en agitant les concepts qui paraissent consensuels et surtout convenus.
Comme d’habitude il est bon de revenir aux choses simples en rappelant un peu la genèse de cette journée.
1909, le 28 février aux States est créée une « Journée nationale de la femme ».
1911 le 19 mars la première « Journée internationale des femmes » est célébrée avec pour revendication de fond le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail.
On voit tout de suite qu’il s’agit d’un réel sujet tout en construction de notre société et en fait de notre identité moderne.
Et pourtant, pourtant… il a fallu attendre 1977, 68 ans après, pour l’officialisation par les Nations unies d’une journée en faveur des droits des femmes. Dans le même texte et sans rire l’ONU invite tous les pays de la planète à célébrer cette journée.
On sait ce qu’il en est des décisions de l’ONU.
Mais même si dans le monde entier tous les pays n’intègrent pas la question avec la même profondeur, et si une journée ne fait pas plus la réalité du quotidien qu’une hirondelle le printemps, l’officialisation Onusienne a permis d’ouvrir le débat et surtout de pousser beaucoup de pays à la prise de conscience et à la normalisation juridique du sujet. Mais il va encore falloir beaucoup de journée pour atteindre le but.
Gilles DESNOIX