Le 8 mai 1945, il y a 78 ans, l’Allemagne nazie capitulait marquant la fin du conflit le plus meurtrier de l’histoire du XXe siècle.
Montceau-les-Mines, ville médaillée de la Résistance a célébré ce jour où le général de Gaulle annonçait ) la TSF : « La guerre est gagnée ! »
Dans son message aux Montcelliens, le député Louis Margueritte rappelle combien le département de Saône-et-Loire a payé un lourd tribut, « que la circonscription Chalon/Montceau fut douloureusement meurtrie ». La famille du député ne fit pas exception. Son arrière-arrière grand-père chalonnais, Hippolyte Bouteaut, a été fusillé à 65 ans sur le pont Jean Richard. Son arrière grand-père, André Deschamps, fait prisonnier en 1939, a été interné dans un camp en Prusse Orientale. « Il est de notre responsabolité morale de nous rappeler les souffrances et les injustices subies ».
Devant le monument aux morts place de l’église, madame le maire fait logiquement référence au générale de Gaulle « quand il remerciait es alliés et rendait hommage aux soldats des batailles de Koursk et de Stalingrad ou encore des batailles des Haies et de Caen puis des débarquements de Provence et de Normandie ».
Pendant cinq ans de combat, l’Europe fut mise à feu et à sang. Soixante millions d’hommes et de femmes perdirent la vie au cours de cette seconde guerre mondiale, sans oublier les trente-cinq millions de blessés et les trois millions de disparus.
Alors comment oublier « les sang de Paul Dessolin, issu d’une famille de mineurs du Bois Roulot » indique Marie-Claude Jarrot. Secrétaire du Rugby Club Montcellien et instituteur à l’école Jean Jaurès, il est mobilisé le 2 septembre 1939. Dès 41, il fait partie du premier groupe de résistants de Montceau sous le nom de Pietro. Commandant FTP du groupe ville de Montceau, il y mourra en novembre 1953.
Du sang, il en coule encore et toujours en Ukraine, ceux qui sont tués par la vanité d’un tyran.
Alors que la mémoire perdure car « un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir » soutient madame le maire qui ne ce jour du 8 mai 2023, termine par une parole de Jean Moulin : « Chercher ce qui nous réunit plutôt que ce qui nous divise ».
J.B.
