Violences conjugales – Un numéro : le 3919, arrêtons les violences

INFORMATION PRESSE.

Aujourd’hui, le Gouvernement lance le Grenelle des violences conjugales.

L’égalité entre les femmes et les hommes a été déclarée « Grande Cause du Quinquennat » par le Président de la République. Dans ce cadre, la lutte contre les violences conjugales est une priorité absolue du Gouvernement. Le sujet des féminicides fait malheureusement l’actualité quasi quotidiennement depuis le début de l’année.

Pour lutter contre ce fléau, des outils ont été mis en place et doivent être portés à la connaissance de toutes les femmes : une plateforme de signalement et d’information, ainsi que le numéro d’aide pour les victimes et témoins : 3919.

Afin de prendre part au Grenelle, Jérôme GUTTON, Préfet de Saône-et-Loire et M. Eric JALLET, Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Mâcon ont présidé un comité local d’aide aux victimes (CLAV) avec l’ensemble des services de l’État, des collectivités territoriales, des forces de l’ordre, des magistrats, des bâtonniers des avocats, des établissements de santé, des référents coordonnateurs de tous les réseaux violences intra-familiales et des associations d’aide aux victimes (Centre d’information des droits des femmes et de la famille et France victimes) du département ce mardi 3 septembre 2019 à 15h00 à la préfecture.

L’objectif de cette consultation est de recenser des recommandations et des bonnes pratiques en matière de lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales qui seront communiquées à la Secrétariat d’État Mme Schiappa. C’est une opportunité de faire davantage connaître aux citoyens les outils à disposition des victimes, dont le numéro d’appel 3919. La communication se poursuivra activement jusqu’à la fin du Grenelle le 25 novembre, et ultérieurement.

Nous sommes toutes et tous concernés par les violences conjugales et intrafamiliales.

2 commentaires :

  1. S’attaquer aux violences faites aux femmes aurait été plus judicieux qu’uniquement les violences conjugales ; mais j’imagine bien que ni M. Macron ni Mme Schiappa n’ont envie de parler des inégalités et des harcèlements en entreprise et que le cas de Mme Legay à Nice et celui des autres femmes qui, elles ont été éborgnées, ne doit pas non plus être évoqué.

  2. Allez, nous pouvons avoir confiance….

    Dans un faitout républicain, placer des commissions, quelques livres blancs, une multitude de marches blanches, un numéro vert peut être, n’oublions pas une bonne dose de psychologues, juristes et autres représentants de la justice…
    Touiller un jours où deux et, sans surprise, vous obtiendrez le résultat auquel vous êtes désormais habitués, quel que soit le domaine.

    Enfin, ce ne sont que les prévisions d’un vieux que d’aucuns considéreront comme grincheux.

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