Sécheresse – Il pleut, certes mais inutile de gaspiller l’eau

En peu de temps, le paysage est passé du jaune au vert.

Information de la préfecture de Saône-et-Loire.

Levée des mesures de restriction

d’usages de l’eau.

Les précipitations abondantes des 15 derniers jours ont permis d’améliorer significativement le débit des cours d’eau du département et d’augmenter l’humidité des sols.

Après consultation des membres du comité sécheresse, Julien Charles, préfet de Saône-et-Loire a donc décidé de lever les mesures de restriction des usages de l’eau en vigueur.

Le préfet insiste sur l’importance d’anticiper de tels épisodes de sécheresse, qui risquent de se reproduire dans le futur, avec une intensité et un rythme croissants, et des restrictions d’usage de l’eau de plus en plus contraignantes. La conjonction successive de 3 années de sécheresse, marquantes tant par leur intensité que leur durée, préfigure l’effet de ce changement climatique dans notre département.

Le préfet rappelle que l’économie d’eau doit être un souci quotidien pour l’ensemble des usagers du département. Chacun peut adopter tout au long de l’année des gestes simples permettant de réduire sa consommation d’eau, par exemple limiter les arrosages des pelouses, le lavage des véhicules, privilégier les douches aux bains… Il est par ailleurs nécessaire d’anticiper les constructions de piscines et leur remplissage afin d’éviter d’importantes consommations d’eau en période d’étiage.

Le préfet appelle l’attention des collectivités sur les enjeux de réhabilitation ou de renouvellement mais aussi d’interconnexion des réseaux d’eau potable, afin de limiter les fuites, d’en améliorer les rendements et de garantir l’alimentation des populations en cas de crise.

Il demande aux acteurs professionnels de contribuer aux efforts en mettant en place des processus plus économes en eau (réutilisation des eaux de process en circuit fermé, recours aux eaux pluviales…).

Enfin, il invite la profession agricole à anticiper les adaptations nécessaires au changement climatique en privilégiant des systèmes culturaux moins consommateurs et moins sensibles au stress hydrique. Si l’irrigation est nécessaire, des techniques plus économes en eau doivent être privilégiées.

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