Sanvignes – Fatoumata Diallo à la rencontre des collégiens

A l’initiative de M. Freniche, enseignant en espagnol, sous couvert de Mme Chanaux, cheffe d’établissement, le collège a reçu ce vendredi 27 Septembre 2019, Fatoumata Diallo, ambassadrice de Bani au Burkina Faso.
Elle est accueillie à Montceau depuis 1 mois suite aux échanges qui durent depuis maintenant 25 ans avec le lycée Henri Parriat de Montceau. Elle présente alors les différents projets qui ont permis au petit village de 1500 habitants d’améliorer le quotidien des habitants : Campagne de vaccination contre la méningite, Construction d’une étable pour le bétail, Financement d’un moulin à grain, Cuiseur solaire, Achat de vélos…

Fatoumata Diallo est venue à la rencontre des collégiens pour leur parler de son pays et du mode de vie des Burkinabé. Elle explique que le commerce au Burkina Faso est quelque peu compliqué car le pays est enclavé et n’a pas d’accès à la mer ; aussi, il est difficile d’envoyer des colis car bien souvent, ils se perdent.
A Bani, les habitants n’ont pas l’eau potable ; il faut marcher pour aller chercher l’eau à une pompe et la ramener dans des bidons de 20 litres portés sur la tête.

Fatoumata, par le biais de son association, se bat pour que tous les enfants aillent à l’école mais ce n’est pas chose aisée car bien souvent, quand les parents ont très peu d’argent, les enfants aident à subvenir aux besoins de la famille. En effet, les filles aident leur mère à travailler à la maison et les garçons s’occupent du bétail, des champs et vont parfois travailler dans les mines d’or avec leurs pères.

Les élèves sont nombreux à poser des questions : Pourquoi ne pas utiliser des moyens modernes comme une moissonneuse batteuse ? Pourquoi ne pas limiter le nombre d’enfants dans les familles ? Comment se déroule une journée d’élève ? Quels fruits et légumes consomment les Burkinabé ? Quels sports pratiquent les enfants ? Y’a-t-il un CDI dans les écoles ?
Les questions fusent et Fatoumata répond patiemment à chacun en insistant bien que l’objectif est d’envoyer le plus d’enfants possible à l’école. Elle remarque en effet, que si les enfants vont à l’école alors leurs propres enfants iront également.

Le prochain projet avec le lycée Henri Parriat consiste à installer des latrines dans le village pour éviter les épidémies. Pour ce qui est du collège, M. Fréniche et Mme Chanaux souhaitent mener une réflexion collective au sein de l’établissement pour voir quelles actions concrètes peuvent être menées pour aider le village de Bani.

Il s’agit pour nos collégiens d’une belle rencontre, riche en enseignements, qui leur permet de s’ouvrir sur le monde qui les entoure.

 

Article rédigé par Stéphanie Revenu, professeure documentaliste

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