Sanvignes – Alléger la cantine à Liberté et savourer les plats mitonnés au collège

Il est bon parfois de bousculer les règles établies. Mais que chacun se rassure, à Sanvignes même si le maire aime bousculer les habitudes, tout est fait en parfaite harmonie et légalité.

Il s’avérait que les élèves des écoles primaires de la commune, au moment de passer à table à l’heure du déjeuner, la cantine à Liberté donnait des signes de sureffectif. Accueillir les ventres affamés des Baudras, Ferry et Liberté (175 repas) nécessitait de se couper en quatre. « Nous avons donc évoqué l’idée de venir à la cantine du collège Roger Vailland et relancer la convention avec madame la principale » explique Jean-Claude Lagrange en ce premier jour où 57 élèves de CM1 et CM2 de Sanvignes (60 maximum), ont donc pris leur repas au collège à la plus grande satisfaction de la principale, Nadège Chanaux.

Autre heureux dans l’affaire, le chef cuisinier, Pierre Bonhomme qui chaque jour mitonne des plats avec des produits locaux. Son leitmotiv, faire plaisir. Et les enfants ont tout de suite fait la différence. « C’est meilleur, aussi bon qu’à la maison ». Et même si le coût du repas dépasse celui de la cantine à Liberté, c’est la commune qui prend en charge la différence.

La suite est une question d’organisation, « de timing » précise Nadège Chanaux. Aux deux services avec les 148 collégiens qui se sustentent le midi, s’ajoute celui des CM1 et CM2 qui arrivent les premiers au self-service.

Des parents d’élèves présents ce lundi midi, ont pu constater le bon déroulement des opérations. Seule petite inquiétude, après le déjeuner, les enfants regagnent l’école Liberté à pied (une dizaine de minutes), surtout par mauvais temps, avant de reprendre le bus pour certains (Les Baudras) comme auparavant. Mais n’existe-t-il pas un slogan « manger bouger »… Certes, le parapluie n’est pas dans le programme.

Voyons également le bon côté des choses, CM1 et CM2 participent en quelque sorte à un parcours initiatique car tôt ou tard, le collège sera leur futur cadre de vie. Ils ne seront pas dépaysés.

Jean Bernard

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