Santé mentale – Un sujet tabou et qui fait peur

LE CENTRE DE SANTÉ DÉPARTEMENTAL
S’EMPARE DE LA SANTÉ MENTALE
AUX CÔTÉS DU CHS DE SEVREY

Mieux connaître pour mieux soigner en travaillant ensemble. En signant un partenariat ce mardi 18 mai 2021, André Accary, président du Département de Saône-et-Loire, et Philippe Collange-Campagna, directeur du Centre hospitalier de Sevrey, entendent améliorer la prise en charge et l’accès aux soins en matière de pathologies psychiatriques et détresse psychologique. Une première en Saône-et-Loire mais aussi au niveau national qui vient conforter leur précédent engagement dans le projet territorial de santé mentale signé en décembre 2019.

2 commentaires :

  1. Bravo ce sujet est très important surtout après le confinement il va y avoir de la casse

  2. Il faudrait des infirmiers / infirmières psy dignes de ce nom, comme ce fut le cas avant 1992.

    Pour que la psychiatrie soit prise en charge dans les meilleures conditions possibles, encore faudrait-il prévoir de remettre le diplôme d’infirmier psy avec formation adéquate et à la hauteur des attentes vu la situation actuelle. C’est pourtant une évidence, il ne fallait pas supprimer cela…. Déjà il y a quelques années.
    Il faut énormément de compétences humaines, de force physique et mentale, pour œuvrer au quotidien en ce secteur complexe, pour faire face à des patients de plus en plus malmenés déjà en période “normale” mais aggravée par cette situation de “crise”, de “guerre”.
    Il ne faut pas perdre de vue que le personnel soignant, de plus “psy” est le premier à subir ces chamboulements et qu’il faut tout mettre en œuvre pour qu’ils assument au mieux leur magnifique profession… Moyens humains… Financiers… Formations… Diplômes PSY appropriés.

    Extrait de :
    Entre hier et aujourd’hui, le métier d’infirmier en psychiatrie
    Anne-Marie Leyreloup
    Dans Sud/Nord 2010/1 (n° 25), pages 121 à 128

    https://www.cairn.info/revue-sud-nord-2010-1-page-121.htm

    (L’infirmier de secteur psychiatrique n’a jamais aussi bien porté son nom. Et pourtant, avec l’arrêté du 23 mars 1992, on assiste à la fusion des formations d’infirmier en soins généraux et en soins psychiatriques. Et c’est la fin du diplôme d’infirmier de secteur psychiatrique. Les infirmiers de secteur psychiatrique sont mis en cadre d’extinction. Des « mesures transitoires » mal évaluées, réévaluées, dévaluées ont accrédité l’idée que les infirmiers diplômés en psychiatrie étaient des sous-infirmiers au service de sous-malades 
    …. Les infirmiers de secteur supportent mal la perte de leur diplôme. Le manque de reconnaissance infligé a rendu la blessure très rude.)

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