Santé – Le parti communiste au chevet du médicament

  membre du Parti de la Gauche Européenne-Section Bassin minier.

10 juin : le PCF propose des Assises du médicament

Nous ne pouvons continuer à dépendre à 80 % de pays non-européens pour l’acquisition des matières premières ou des produits finis. La privatisation de la production, sa délocalisation pour maximiser les profits en sont la cause principale. Ceci alors que l’aide publique aux multinationales pharmaceutiques est conséquente, notamment dans la recherche, sans pour autant faire preuve de transparence sur les aides reçues dans le développement de produits, sans que des conditionnalités lui soient opposées. La suppression d’emplois ces dernières années, notamment dans la recherche, n’a pas été sans répercussions sur l’incapacité de la SANOFI, à fournir un vaccin en temps et en heure.

Pas étonnant, dans ces conditions, que depuis quelques années et singulièrement en 2020, cette question occupe les débats politiques, les médias. Si notre parti travaille depuis des décennies sur l’importance de mettre en place un Pôle public du médicament, nos groupes à l’Assemblée nationale comme au Sénat ont déposé des projets de lois demandant la création d’un « pôle public du médicament », et cette exigence monte tant dans la population que dans toute la gauche, voire au-delà.

Si la santé est un bien universel, le médicament fait partie intégrante de l’offre de soins. Avec le Pôle public du médicament, nous nous intéressons à l’ensemble du processus conduisant de la recherche à la mise à disposition des médicaments et vaccins aux malades. C’est pourquoi, comme pour tout ce qui concerne la santé, nous faisons de la sortie du médicament du marché un de nos principaux objectifs.

Le 10 juin prochain aux Assises du médicament, Fabien Roussel, en ouverture de cette initiative au siège du PCF, présentera les principaux axes de notre projet. Il reviendra sur l’urgence de retrouver une maîtrise publique dans la politique du médicament et de socialiser tout ou partie des firmes de la Big-Pharma, afin de créer un pôle public de la recherche et de l’industrie. Depuis des décennies, nous préconisons une politique alternative de santé ; cela passe par l’impérieuse nécessité pour la société, les citoyens et les professionnels de se réapproprier cette chaîne de la santé. C’est le sens que nous donnons à notre proposition de mettre en place un Pôle public du médicament en France, en Europe et dans le monde.

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