Papillons blancs – Pas de personne handicapée sans solution

Evoquer les Papillons Blanc d’entre Saône et Loire prendrait des heures et pourtant, à écouter le président Jean-François Reniaud, tout paraît simple, il s’agit « de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à la défense morale et matérielle des personnes handicapées sans discrimination, afin de favoriser leur plein épanouissement social et citoyen ».

Sur le papier, effectivement, tout coule de source. En réalité, c’est nettement plus compliqué d’où l’important travail réalisé concernant le projet associatif qui, à lui seul, a représenté plus de 500 heures de travail. « Et ce projet associatif, il a un maître mot, c’est l’inclusion » souligne le président au cours de l’assemblée générale qui s’est tenue en début de semaine à Montceau-les-Mines.

Il ne doit plus y avoir un frein à l’accompagnement des personnes handicapées, « ou un problème administratif parce que la loi ne le prévoit pas. Il ne doit pas y avoir un handicap ou une personne handicapée sans solution » assène Jean-François Reniaud.

Il prend un exemple où une personne issue d’un Esat (établissement et service d’aide par le travail, un établissement médico-social de travail protégé, réservé aux personnes en situation de handicap et visant leur insertion ou réinsertion sociale et professionnelle), trouve justement un stage de six mois dans une entreprise avec une promesse d’embauche. De quoi motiver le stagiaire sauf qu’à l’arrivée, l’embauche passe à la trappe et la personne handicapée passe par la case pôle emploi sans revenir à l’Esat. « Il faut éviter cette situation » note le président.

Se fondre dans la vie de tous les jours, s’adapter au monde professionnel est un long processus et cela s’apprend. Alors aux Papillons bancs, on va ouvrir une maison à l’habitat inclusif, pour leur apprendre cette vie si proche mais aussi si loin.

Les Papillons blancs, c’est également l’accompagnement d’enfants autistes dont 7 d’entre eux, après les vacances d’automne, vont intégrer l’école Casanova à Saint-Vallier ou encore l’ouverture d’une unité d’enseignement élémentaire à Saint-Yan en début d’année. « Là encore, on parle d’inclusion, preuve que l’Education nationale s’ouvre au handicap » se réjouit Jean-François Reniaud.

Ces projets associatifs, maison inclusive, école Casanova et unité à Saint-Yan, sont le fruit du travail de l’association des Papillons blancs.  » L’association poursuit auprès des pouvoirs publics et divers organismes la défense des intérêts
des enfants, adolescents et adultes en vue de favoriser leur plein épanouissement, leur insertion sociale et culturelle selon leurs désirs et leur volonté ».

Un message entendu.

On passe des paroles aux actes…

J.B.

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